L'expatriée de Singapour
Maintenant que Miss Z. commence à être bien à l'aise en anglais, nous sommes allés à la librairie Kinokunya d'Orchard pour chercher des livres pour enfants dans la langue de Shakespeare. Et bien sûr, il y a un rayon assez bien achalandé de livres en langue étrangère comme en allemand ou en français. C'est ainsi par hasard que nous sommes tombés sur un livre mis en tête de gondole avec un titre accrocheur pour la clientèle française : L'EXPATRIEE.
Moi qui suis friand de polars de Jo Nesbø ou de Fred Vargas, je lis la quatrième de couverture et découvre l'histoire du meurtre d'un "arabe blond" dans un condo de Singapour. Allez, emballé c'est pesé !
Et sans surprise, je dévore le livre en quelques heures. D'abord parce que ça se passe à Singapour dans des lieux que l'on connait, avec des personnes que l'on croit peut-être reconnaitre... Ensuite, il est une critique acerbe du monde des expatriés avec l'oisiveté (caricaturale ou pas) de la femme d'expat qui ragote et médit au bord de la piscine ou encore avec les vrais/faux bons sentiments des personnes participant à des associations humanitaires. Il traite également d'un sujet très sensible à Singapour, celui des rapports entre les employés (qu'ils soient occidentaux ou singapouriens) et leurs maids.
L'auteure Elsa Marpeau, qui a apparemment habité à Singapour, brouille les pistes en présentant des personnages tous plus suspects les uns que les autres tout en faisant des allers-retours incessants dans le temps dans ce roman noir digne d'un Mygale de Thierry Jonquet. En tout cas, c'est un bon thriller psychologique qui vous plonge dans la torpeur et la moiteur de Singapour.
Candidats à l'expatriation à Singapour, un conseil : c'est plutôt à lire à tête reposée l'été sur la plage quand on n'est pas trop déprimé ! Pour les autres, c'est un bon moyen de découvrir le côté obscur de la cité-Etat... Vous le trouverez en France dans toutes les bonnes librairies.
Bonne lecture !
Moi qui suis friand de polars de Jo Nesbø ou de Fred Vargas, je lis la quatrième de couverture et découvre l'histoire du meurtre d'un "arabe blond" dans un condo de Singapour. Allez, emballé c'est pesé !
Et sans surprise, je dévore le livre en quelques heures. D'abord parce que ça se passe à Singapour dans des lieux que l'on connait, avec des personnes que l'on croit peut-être reconnaitre... Ensuite, il est une critique acerbe du monde des expatriés avec l'oisiveté (caricaturale ou pas) de la femme d'expat qui ragote et médit au bord de la piscine ou encore avec les vrais/faux bons sentiments des personnes participant à des associations humanitaires. Il traite également d'un sujet très sensible à Singapour, celui des rapports entre les employés (qu'ils soient occidentaux ou singapouriens) et leurs maids.
L'auteure Elsa Marpeau, qui a apparemment habité à Singapour, brouille les pistes en présentant des personnages tous plus suspects les uns que les autres tout en faisant des allers-retours incessants dans le temps dans ce roman noir digne d'un Mygale de Thierry Jonquet. En tout cas, c'est un bon thriller psychologique qui vous plonge dans la torpeur et la moiteur de Singapour.
Candidats à l'expatriation à Singapour, un conseil : c'est plutôt à lire à tête reposée l'été sur la plage quand on n'est pas trop déprimé ! Pour les autres, c'est un bon moyen de découvrir le côté obscur de la cité-Etat... Vous le trouverez en France dans toutes les bonnes librairies.
Bonne lecture !