Statistiques ethniques à Singapour
Singapour est mondialement reconnu comme un pays multi-culturel et multi-ethnique. Et quand on regarde autour de nous dans la rue, on remarque effectivement qu'il y a des gens de toutes les couleurs et de toute confessions religieuses. Mais la grande majorité de la population est tout de même chinoise ou plutôt d'ethnicité chinoise comme le politiquement correct voudrait que l'on dise.
Quand on se renseigne un peu et que l'on consulte par exemple les statistiques officielles de la population singapourienne du Department of Statistics of Singapore, on constate que Singapour est constitué de 76% de chinois, de 15% de malais, de 7% d'indiens et puis il y a les autres (va savoir ce que l'on met dedans !) qui en représentent 2 à 3%.
Dans la même étude datant de juin 2016, on voit bien que les pourcentages de population classés par ethnie sont quasiment stables sur les 10 dernières années. Surprenant quand on croise avec les taux de fécondité par femme :
En effet, les femmes malaises semblent avoir beaucoup plus d'enfants que les femmes chinoises. Nul besoin d'être un statisticien émérite donc pour comprendre que la majorité des immigrants de Singapour sont donc des chinois venus de Chine Populaire. Combien de fois m'est-il arrivé de demander un renseignement à un chauffeur de bus qui ne parlait pas un mot d'anglais ?
Je n'irai pas surfer sur l'épineux débat sur la xénophobie et le racisme latent des singapouriens envers les PRC qui viennent manger leur riz... Sur ce sujet, je vous conseille la lecture de l'excellent article du New York Times sur la réalité d'être chinois à Singapour.
C'est donc ainsi que depuis son indépendance en 1965, Singapour impose notamment dans chaque bloc HDB, la mixité sociale qui résulte d'un mélange culturel savamment dosé : les habitants sont « rangés » par immeuble en fonction de quotas ethniques.
Mais qui dit quota ethnique dit qu'à un moment donné où on vous demande votre ethnicité. Et cette fois-ci, nous n'y avons pas échappé car nous avons reçu il y a quelques semaines un courrier nous annonçant que notre foyer avait été sélectionné pour une sorte de recensement.
En relisant le courrier officiel du Ministry of Manpower (le Ministère du Travail de Singapour en quelque sorte) qui nous rappelle que nous n'avions toujours pas répondu à cette enquête obligatoire, il nous est précisé que nous devrons fournir des renseignements personnels tels que diplômes, détails sur nos employeurs ou revenus mensuels. Encore de quoi faire de beaux graphiques !
Quand on se renseigne un peu et que l'on consulte par exemple les statistiques officielles de la population singapourienne du Department of Statistics of Singapore, on constate que Singapour est constitué de 76% de chinois, de 15% de malais, de 7% d'indiens et puis il y a les autres (va savoir ce que l'on met dedans !) qui en représentent 2 à 3%.
Dans la même étude datant de juin 2016, on voit bien que les pourcentages de population classés par ethnie sont quasiment stables sur les 10 dernières années. Surprenant quand on croise avec les taux de fécondité par femme :
En effet, les femmes malaises semblent avoir beaucoup plus d'enfants que les femmes chinoises. Nul besoin d'être un statisticien émérite donc pour comprendre que la majorité des immigrants de Singapour sont donc des chinois venus de Chine Populaire. Combien de fois m'est-il arrivé de demander un renseignement à un chauffeur de bus qui ne parlait pas un mot d'anglais ?
Je n'irai pas surfer sur l'épineux débat sur la xénophobie et le racisme latent des singapouriens envers les PRC qui viennent manger leur riz... Sur ce sujet, je vous conseille la lecture de l'excellent article du New York Times sur la réalité d'être chinois à Singapour.
C'est donc ainsi que depuis son indépendance en 1965, Singapour impose notamment dans chaque bloc HDB, la mixité sociale qui résulte d'un mélange culturel savamment dosé : les habitants sont « rangés » par immeuble en fonction de quotas ethniques.
Mais qui dit quota ethnique dit qu'à un moment donné où on vous demande votre ethnicité. Et cette fois-ci, nous n'y avons pas échappé car nous avons reçu il y a quelques semaines un courrier nous annonçant que notre foyer avait été sélectionné pour une sorte de recensement.
En relisant le courrier officiel du Ministry of Manpower (le Ministère du Travail de Singapour en quelque sorte) qui nous rappelle que nous n'avions toujours pas répondu à cette enquête obligatoire, il nous est précisé que nous devrons fournir des renseignements personnels tels que diplômes, détails sur nos employeurs ou revenus mensuels. Encore de quoi faire de beaux graphiques !
Je m'exécute même si on m'annonce que j'en ai pour environ 15 minutes !
Et voilà la fameuse question sur la "race"qui serait impensable en France. Ben j'ai mis Others puisque je ne peux être dans aucun des autres cas, quoique... Voilà, comme dans la série Lost, je fais partie des Autres, ces 2 à 3% indéfinissables de la population singapourienne. Cool, non ?