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Le vélib façon Singapour

Alors que les vélibs existent depuis longtemps à Paris, et que les vélôToulouse n'ont fait leur apparition que quelques années plus tard dans la ville rose, ce n'est que depuis quelques semaines que l'on voit fleurir ces vélos en libre service à Singapour. Dans un pays où conduire est un privilège et non un droit, on ne peut plus se promener sans voir ces vélos jaunes et gris au milieu des trottoirs, près des parcs ou des stations de métro.


Comme nous habitons à une bonne quinzaine de minutes à pied de la station de métro la plus proche, ce n'est qu'aujourd'hui, que j'ai pu tester le bike-sharing made in Singapore ! En effet, nous étions partis avec nos vélos électriques hier après-midi jusqu'au MRT et sommes revenus tard dans le nuit avec le taxi. Ce matin au réveil, en plus d'avoir la gueule de bois, je n'ai pas eu le courage de faire les 15 minutes de marche en trainant mes claquettes sous le cagnard et la température ressentie dépassant allègrement les 40 degrés Celsius !


Je me souvenais avoir aperçu la veille dans le condo un de ces fameux vélos jaunes Obike. D'ailleurs, contrairement à ce qui se fait partout ailleurs, il n'y a pas de station spécifique pour récupérer ou déposer les vélos. La seule règle est de les laisser à l'abri dans un endroit public. Mon voisin a donc enfreint la loi car un condo est considéré comme un bâtiment privé...



Une fois l'application correspondante téléchargée sur mon téléphone, je répère sur la carte tous les vélos géolocalisés aux alentours. Il y en a même plusieurs à proximité directe. Il me suffit alors de scanner le QR code qui se trouve sur le guidon pour que dans la seconde qui suit, l'antivol se débloque automatiquement via le Bluetooth du téléphone après l'émission d'un petit bip strident.


Le tout est alimenté par une par une petite cellule solaire.


A l'issue de mon long parcours (heureusement en descente), je ferme manuellement l'antivol qui émet un nouveau bip et je reçois directement la confirmation du prix payé sur le téléphone. C'était exceptionnellement gratuit aujourd'hui mais le tarif habituel tourne autour de 1$ la demie-heure. J'ai trouvé le vélo un peu lourd mais c'est tout de même assez pratique pour dépanner sur de courtes distances.


Et à voir le nombre de vélos parqués près de la station de métro, je n'étais pas le seul à avoir eu cette idée. Mais le gros défaut de ce système, c'est qu'il faut pédaler ! Parce que c'est quand même plus pratique le vélo électrique avec cette chaleur, vous trouvez pas ?

Pour en savoir plus sur Obike :


Il n'y a pas moins de trois sociétés à surfer sur cette nouvelle mode des vélos en libre service :


Maintenant, il ne reste plus à la ville de Singapour qu'à construire un véritable réseau de pistes cyclables...

Fourni par Blogger.