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3 jours à Tokyo

Nous décidons d’aller passer les vacances de Pâques au Japon, pays dont nous rêvions depuis plusieurs années. Ayant été bercés pendant notre enfance aux dessins animés de Récré A2 et aux japoniaiseries du Club Dorothée tels que X-Or, Bioman et autres Olive et Tom, nous nous sommes offert le voyage au pays du soleil levant tant attendu pour l’anniversaire de Mrs. S.

Depuis Singapour, les billets sont abordables avec Malaysian Airlines pour un vol de nuit d’une durée de 7 heures avec une escale à Kuala Lumpur. Nous partons visiter le Japon avec nos amis catalans de la team P. avec qui nous avions déjà visité la Nouvelle-Zélande à deux reprises. Au programme de ce séjour de presque deux semaines, il y a un passage obligé de quelques jours dans la mégalopole Tokyo, puis la région de Nikko et ses sanctuaires inscrits au patrimoine mondial de l'Unesco, suivi du majestueux mont Fuji et enfin la visite de Kyoto.

Jour 1 : Après le vol de nuit depuis KL dans lequel nous n’avons que très peu dormi, l’arrivée à 6h du matin à l’aéroport de Tokyo Narita est rapidement déstabilisante.


D’abord, à cause de la Golden Week, qui est LA semaine de vacances des japonais du fait de plusieurs jours fériés consécutifs, il y a tout de suite une foule immense. Nous avons même fait la queue pendant plus d’une heure et demie avant le passage à l’immigration ! Incroyable quand on compare à la rapidité de passage à Singapour…


Bien qu’ayant acheté une carte SIM depuis Singapour (au mall japonais Takashimaya sur Orchard road), nous n’avions pas réussi à l’activer. Donc pas de Google Maps, ni d’appli pour traduire le japonais sur tous les affichages. Il a fallu donc s’en remettre au classique sytème D. Heureusement, de temps en temps, la signalisation est parfois doublée en anglais…


Il y a aussi des kiosques à informations pour les touristes perdus comme nous ! Mais bien que les japonais ne parlent que très peu anglais, ils étaient souvent d’une immense gentillesse et venaient spontanément nous aider lorsqu’ils nous voyaient perdus avec nos cartes essayant désespérément de nous repérer. Peut-être leur faisait-on pitié avec nos tonnes de valises et poussettes ? J’avoue que Tokyo n’est pas particulièrement adapté pour une visite avec des enfants en bas-âge…


Et c’est vrai que nous avons mis beaucoup plus de temps que prévu ! Nous ne sommes arrivés dans le logement réservé via Airbnb que 10 heures après notre atterrissage sur le sol japonais… après moultes rebondissements, correspondances ratées ou prises à contre-sens, sans oublier une signalisation défaillante sur les rails qui nous a fait patienter dans le train une heure de plus !


Mais finalement le quartier où nous résidons pour ces quelques jours est très paisible alors que nous ne sommes qu'à quelques minutes du centre de Tokyo.


Et ô surprise, nous dormons comme les japonais sur des futons relativement fins à même le sol constitué d'une mosaïque de tatamis ! Bref, il faut avoir le dos solide...

Jour 2 :


Le lendemain, après un petit-déjeuner rapide, nous partons arpenter les rues de Tokyo, 


les rues piétonnes aux enseignes incompréhensibles pour nous, 


puis nous arrivons dans le quartier Asakusa pour découvrir le  temple Sensō-ji en même temps que les japonais venus nombreux.

Le Sensō-ji est un temple bouddhiste situé à Tōkyō, dans le quartier d'Asakusa. C'est le plus vieux temple de la capitale japonaise ; il est dédié à la déesse Kannon.


On y voit de nombreuses japonaises en kimono.

Le kimono (littéralement « chose que l'on porte sur soi ») est le vêtement traditionnel japonais. Il est souvent confondu, à tort, avec les vêtements d'entraînement des arts martiaux. Avant l'introduction des vêtements occidentaux au Japon, le terme « kimono » désignait tous les types de vêtements. De nos jours, il se réfère à la robe traditionnelle japonaise, en forme de T, portée essentiellement pour les grandes occasions.


Et certaines lisaient leur bonne fortune avec l'omikuji.

Les omikuji (littéralement : loterie sacrée) sont des divinations écrites sur des bandes de papier que l'on tire au sort dans les sanctuaires shintô et les temples bouddhiques au Japon. Il faut donc dérouler le morceau de papier pour en lire la prédiction.

Et apparemment, ce papier donne la bonne fortune ainsi que des pistes à suivre pour prendre les bonnes décisions dans la vie. Si la prédiction est bonne, on peut soit l’accrocher à l’arbre sanctuaire, soit la conserver comme un talisman, pour se souvenir des conseils. Si elle est mauvaise, il faut obligatoirement l’accrocher afin que la malchance ne suive pas la personne qui l’a reçue.



Nous avons aussi vu les japonais se laver les mains et se rincer la bouche à la fontaine de l’entrée du temple afin de se purifier.



En ce jour très ensoleillé, il y avait aussi de belles couleurs dans les jardins alentours.


Puis, vint l'heure d'aller manger dans un bistrot local...


Et quand les menus ne sont pas en anglais, il faut savoir utiliser le langage des signes ou tout bonnement montrer du doigt les plats en plastique qui sont présentés sur la vitrine avant !



L'après-midi, nous continuons de parcourir les jolies petites rues du quartier Asakusa


avant de nous diriger vers le quartier de Shibuya très célèbre notamment pour son carrefour.



Ce carrefour de Shibuya est souvent filmé pour le cinéma notamment dans Lost in Translation. La fréquentation de l'endroit et le fait qu'il soit inondé de publicité font que ce carrefour est fréquemment comparé au Times Square de New York.


Nous y restons jusqu'à la tombée de la nuit où les néons donnent une autre couleur au quartier.


Un Time Square à la japonaise, on vous dit ! Enfin, en plus vieillot quand même...



Enfin, nous terminons cette longue journée par Akihabara qui est le quartier électronique de Tokyo. C'est le lieu privilégié des amateurs de mangas, de jeux vidéo et de culture populaire japonaise, très apprécié des jeunes touristes étrangers geek dont je fais partie... Il est également connu sous le nom de "ville électrique" en raison des devantures lumineuses des commerces qui scintillent à la nuit tombée.

Jour 3 :

Le lendemain, nous partons visiter le marché aux poissons de Tsukiji qui est le principal marché aux poissons de la métropole de Tokyo et le plus grand marché de gros du monde pour les poissons et fruits de mer.


C'est ouvert au public uniquement de 10h à 11h !


Nous arrivons un peu tard et les grossistes sont déjà en train de plier bagages.


Il y a même une petite épicière qui vend 3 journaux et 2 paquets de cacahouètes.


Et les nombreuses allées et venues de chariots électriques


qui vont charger les camions fournir restaurants et autres supermarchés.


Dans une arrière boutique, le patron fait les comptes à l'ancienne.


Tout ça, nous a épuisé, on va se prendre un petit café dans la gargote du coin.


Mais le meilleur a quand même été l'assortiment de sushis avec le poisson frais du marché.


Nous passons très rapidement l'après-midi sur une avenue du quartier Omotesando qui a un faux-air des Champs Elysées ou d'Orchard à Singapour...


avec les mêmes boutiques luxueuses sans grand intérêt pour nous.


Nous sommes quand même surpris de voir beaucoup de taxis au charme désuet... avec de la dentelle sur les sièges !


Puis en continuant notre longue marche interminable, nous arrivons par hasard dans le quartier de Harajuku et notamment dans la rue Takeshita la rue principale du quartier qui regroupe des dizaines de boutiques un peu déjantées pour adulescents ne voulant pas grandir. Nous y avons croisé plein de Japonais habillés de manière décalée.


Il y avait aussi de nombreuses boutiques pour déguster les fameuses crêpes japonaises roulées avec un énorme choix d’ingrédients.



Non loin de là, Mrs S. a trouvé son bonheur avec un magasin de jouets dans lequel un étage était entièrement consacré au dessin animé japonais Mon voisin Totoro du réalisateur japonais Hayao Miyazaki.



Quand on en a eu marre de la ville et des boutiques, on a fait des petits détours par les nombreux parcs de la ville.



Et parfois, on était surpris d'y trouver des tonneaux de saké... vides j'espère.


Dernier train du retour vers notre logement, on passe par la gare de Shinjuku qui est fréquentée en moyenne par  plus de 3 millions et demi de passagers par jour, ce qui en fait la première gare du monde en termes d'usagers. Ici, on n'oublie pas que Tokyo compte tout de même 13 millions d'habitants intra muros et quasiment 42 millions avec son agglomération !


Voilà, le séjour à Tokyo fut court mais intense. La suite de nos aventures au Japon très bientôt dans des contrées plus reposantes... ou pas !

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