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Voyage en Birmanie : les temples de Bagan

5h du matin, Bagan s'éveille... Nous arrivons de notre long voyage en bus depuis Yangon, mais à peine sommes nous arrivés à notre hébergement que nous montons sur le toit de notre hôtel observer un joli lever de soleil.


Ensuite, une douche rapide et on ne perd pas un instant et on se dirige tout droit vers l’éblouissante vallée des temples de Bagan qui est un des sites archéologiques les plus importants et les plus beaux d’Asie du Sud-Est où l'on peut admirer une plaine couverte de 2000 pagodes, temples et monastères de briques rouges.

A la sortie de l'hôtel, nous louons des e-bike pour environ 5 USD par jour. Ils ressemblent davantage à des scooters électriques qu'à des vélos à assistance électrique car il n'y a aucune pédale.

C'est vraiment l'idéal pour parcourir les pistes et aller d'un temple à un autre. 

On a un vrai sentiment de liberté. Cela nous rappelle presque notre road trip dans le grand ouest américain...

Et puis, au début on s'arrête au moindre petit temple.

Et il y en a beaucoup sur une superficie d'environ 50 km2 !

Bien sûr, impossible de retenir tous les noms !

Mais l'un des plus connus que nous visitons est le temple d'Ananda qui constitue l'un des plus beaux, des plus grands et des mieux conservés du site de Bagan. Et surtout, il a été construit au XIème siècle (en 1090 !).



Bien qu'il soit encore tôt, on recherche l'ombre !

Et il n'y en a déjà plus beaucoup.

Miss Z. est pensive...

devant ce temple si majestueux.

Mais on a aussi beaucoup apprécié les tous petits temples que l'on voyait au bord de la route.

Avec la miss au dos, je me prends pour Peter Fonda ou Dennis Hopper dans Easy Rider avec la musique Born to be wild en fond sonore !

En revanche, comme ce sont des scooters électriques et que justement ça ne fait pas de bruit, ce n'est pas très rock'n roll mais très agréable pour visiter en silence même si nous ne sommes pas dérangés par les touristes.

Et puis les bougainvilliers fleuris rajoutent de la couleur au tout.




Ici, nous arrivons devant le Bupaya ou "pagode de la Gourde", un célèbre stûpa birman sur une colline surplombant les berges du fleuve Irrawaddy.
C'est un des monuments les plus anciens du site.

Nous poursuivons notre route

sur des chemins secondaires et poussiéreux,

avec toujours des découvertes de stupas

ou de buddhas.

Encore de la route sur la latérite,

et au détour d'un chemin, nous trouvons notre endroit préféré


avec des stûpas à perte de vue !

Mais d'ailleurs qu'est-ce donc qu'un stûpa ou stoupa ?
Le stūpa est le monument par excellence du bouddhisme. Hémisphère compact revêtu de pierres ou tour pleine plus ou moins élancée, à faîte convexe, minuscule ou gigantesque, richement décoré ou présentant des parois nues simplement peintes, il se dresse partout où des bouddhistes ont vécu et tenu à manifester leur foi.
Et juste à côté, il y a le temple Dhammayan Gyi qui ressemblerait presque à une pyramide avec son toit formé de sept terrasses successives.

On croisait aussi des touristes qui se déplacaient avec des carioles tractées par un cheval.

Apparement, ce n'est pas très confortable, les déplacements étaient longs et laborieux et surtout on n'est pas libres de se déplacer au gré de ses envies,

comme nous pouvions le faire avec nos scooters électriques et nos casques dignes de la série Chips des années 80 !

Et comme nous adorons les marchés, nous sommes allés voir celui de Nyaung-U à quelques kilomètres plus à l'est d'Old Bagan.

Outre les mini-épiceries et stands d'artisanat habituels,

la particulatité de ce marché est surtout que les paysans et pêcheurs venus des alentours viennent écouler leur production,

comme ces vendeuses de poissons,

ces maraîchères présentant leurs plus beaux légumes, 

ou les vendeurs de riz,

et même cette vendeuse de cigares !

Il y avait aussi des bouchères

où les critères d'hygiène ne sont pas tout à fait les mêmes. Cela me rappelait une photo similaire de "boucherie bio" prise sur la route l'été dernier à Madagascar...


Pour transporter toutes ces marchandises, rien de mieux que la remorque tractée à la force de bras birmans (un peu comme le bi-moteur humain de Mada!).

Ou alors on peut charger le side-car à bloc !

J'ai même trouvé un fabricant de vraies-fausses guitares Fender pour les gratteux de mon groupe de musique.

De retour du marché,  nous poursuivons nos visites avec celle de la pagode Shwezigon.

La pagode Shwezigon a servi de modèle à beaucoup d'autres stûpas de style birman. Elle est en forme de cloche et repose sur trois terrasses de briques décorées de plaques de terre cuite.

Tout autour se trouvent de nombreux petits temples et pagodons.
Les fidèles viennent faire exaucer leurs voeux en venant y coller une mince feuille d'or, bref un peu comme brûler un cierge dans une église.

Chacun achète une ou plusieurs feuilles d'or vendue 1000 kyats (environ 60 centimens d'euros) chacune.

Nous avons donc collé notre feuille d'or comme les autres quand une des vendeuses nous a lancé un Ladies ok!  Apparemment, ce n'est pas toujours autorisé dans toutes les pagodes pour les femmes de le faire.



Une des attractions phare à Bagan est de survoler les temples en montgolfière. Mais nous avons passé notre tour quand nous avons appris que cela coûtait 380 USD par personne pour vol de 45 minutes au lever du jour. Certes, cela doit être magnifique mais nous trouvions la somme juste astronomique !

En poursuivant nos visites, parfois on a vainement essayé de comprendre l'écriture birmane qui est un alphasyllabaire aux formes arrondies (ensemble de signes utilisés pour représenter les phonèmes d'une langue). Le birman s'écrit de gauche à droite, n'emploie pas de majuscules et ne sépare pas les mots par des espaces. Alors va comprendre Charles !

En revanche, on avait vraiment du mal à comprendre leur anglais... Ici, celui qui a écrit ça devait être dyslexique mais souvent aussi parce qu'ils chiquaient le béthel. Pas top pour la prononciation !

Un peu avant la tombée de la nuit, nous revenons vers l'endroit un peu caché que nous avions trouvé par hasard la veille.

Nous y apercevons un birman tout en haut d'un stûpa.

Nous sommes très surpris car tout récémment, une nouvelle décision du ministère de la Culture birman interdit d'escalader les temples du site archéologique de Bagan, afin de préserver ces monuments et de soutenir ainsi la candidature de Bagan au patrimoine mondial de l'Unesco en 2019.

Nous trouvons qu'il y a de toutes petites marches qui permettent d'y monter assez facilement sans avoir à escalader. Même Miss Z. y arrive.

 Je prends au moins cinquante fois la même prise de vue.

C'est vrai que la vue de là-haut est magnifique !

Et il semblerait que ne nous soyons pas les seuls à avoir eu cette idée.

Même un moine passant par là prend des photos avec son téléphone.

Nous en profitons jusqu'aux derniers instants du jour.

Le lendemain matin de notre dernier jour à Bagan, nous remontons sur nos vaillants destriers pour poursuivre nos aventures.

Nous croisons alors un défilé de moinillons. Les jeunes moines arpentent très tôt les rues, pieds nus et bol à la main, quémandant leur nourriture. Celle-ci sera consommée à midi et sera leur seul repas de la journée. Passé midi, ils consacrent la journée à leurs activités : étude, prières, méditation. Ce n’est qu’à 04h du matin, heure de leur réveil, qu’ils prendront leur prochain repas.

Que ce soit un double-bouddha,

ou un bouddha doré en position assise,

ou un bouddha drappé d'un tissue de soie

ils témoignent tous de la piété des habitants.

Nous poursuivons nos observations, 

quitte à jouer à Indiana Jones sur ces dessins datant parfois de plus 800 ans !

Un dernier gros temple,


mais aussi des plus petits avec toujours des bougainvilliers hyper colorés,

et ici le temple version tour de Pise !

Nous avons terminé l'après-midi au gré de nos envies,

pour les dernières photos,

d'extérieur,

ou d'intérieur

Ici, on s'imaginait en train de visiter un 35 m2 à vendre dans un hôtel particulier du XVIII ème siècle au coeur de Toulouse. Mais avec pas mal de travaux tout de même !

Enfin, pour le dernier coucher de soleil à Bagan, on se dirigeait vers notre spot pas si secret que ça puisqu'on y a croisé une collègue de Singapour !

Une sorte de tour carrée avec de belles briques à la toulousaine.

On y monte en passant par un petit passage sombre et très bas. Si vous faites plus d'1m80, il faut quasiment ramper !

Et on a eu de beaux clichés même s'il n'y avait pas assez de stûpas à mon goût directement en face pour faire comme sur une photo de carte postale. Dommage...

Voilà, pour ce bel endroit que nous avons vraiment adoré et où on aurait presque aimer rester un ou deux jours de plus tellement il y a de choses à voir. Sans surprise, c'est clairement notre coup de coeur de ce voyage en Birmanie.

La suite et fin du voyage très bientôt avec un article sur les quelques jours au lac Inlé.

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