L'apprentissage des orages tropicaux
En passant tous les matins devant le stade à côté de chez nous, je n'avais pas prêté plus d'attention que ça à cette pancarte.
Elle s'adresse aux coureurs (du dimanche ou pas) qui viennent généralement nombreux faire leurs tours de stade à la fraiche (avant 7h du matin) ou à la tombée de la nuit (après 7h du soir). Bizarrement, il n'y a jamais personne quand il fait un soleil de plomb, entre 10h et 16h !
Cette pancarte leur dit tout simplement de "dégager les lieux et de chercher un refuge immédiatement lorsque le gyrophare rouge juste au dessus commence à s'exciter" !
Et bien, lundi matin, c'est ce qu'il s'est passé. Alors que nous nous dirigions vers l'arrêt de bus situé juste de l'autre côté du stade pour aller au travail, le ciel est devenu soudainement noir et très menaçant. Le gyrophare a commencé à clignoter dans tous les sens. Et 5 minutes plus tard, c'était le déluge tropical avec des éclairs et un tonnerre dignes du film X-men ! D'ailleurs, ça doit être le début de la saison des pluies car dans la nuit de lundi à mardi, alors que nous voulions profiter de Hari Raya (jour férié singapourien pour célébrer la fête du sacrifice chez les musulmans) pour faire une grasse matinée, impossible de dormir tellement on avait l'impression qu'il y avait une explosion toutes les 30 secondes au coin de la rue !
Ensuite, une pluie torrentielle s'est abattue sur nous, à tel point que les trottoirs étaient recouverts d'une mare de 20 cm d'eau ruisselant de partout. Je comprend mieux maintenant pourquoi il y a des caniveaux si larges et si profonds partout. Cela ressemblait par moment à un torrent due à la fonte des neiges du côté d'Argelès-Gazost au mois de mai dernier !
Bref, de quoi être bien trempés en allant le matin au boulot alors qu'il n'y a que 100 mètres qui nous séparent de l'arrêt de bus (avec abri) le plus proche ! Si à cela, on ajoute qu'on avait oublié les parapluies (erreur de débutants !) et que la clim était, comme d'habitude, à fond dans le bus...
Il nous aura fallu toute la matinée pour sécher. Et pourtant, comme souvent ici, 10 minutes plus tard, un grand soleil qui réapparait, fait revenir la moiteur et remonter la température qui avait subitement baissé avec la pluie.
Moralité : la prochaine fois, soit on attend que ça passe, avec le risque d'être en retard au boulot, soit on sort les pantalons de pluies Made in Norway quitte à avoir l'air ridicules... Et surtout, on ne sort jamais sans les parapluies !
Elle s'adresse aux coureurs (du dimanche ou pas) qui viennent généralement nombreux faire leurs tours de stade à la fraiche (avant 7h du matin) ou à la tombée de la nuit (après 7h du soir). Bizarrement, il n'y a jamais personne quand il fait un soleil de plomb, entre 10h et 16h !
Cette pancarte leur dit tout simplement de "dégager les lieux et de chercher un refuge immédiatement lorsque le gyrophare rouge juste au dessus commence à s'exciter" !
Et bien, lundi matin, c'est ce qu'il s'est passé. Alors que nous nous dirigions vers l'arrêt de bus situé juste de l'autre côté du stade pour aller au travail, le ciel est devenu soudainement noir et très menaçant. Le gyrophare a commencé à clignoter dans tous les sens. Et 5 minutes plus tard, c'était le déluge tropical avec des éclairs et un tonnerre dignes du film X-men ! D'ailleurs, ça doit être le début de la saison des pluies car dans la nuit de lundi à mardi, alors que nous voulions profiter de Hari Raya (jour férié singapourien pour célébrer la fête du sacrifice chez les musulmans) pour faire une grasse matinée, impossible de dormir tellement on avait l'impression qu'il y avait une explosion toutes les 30 secondes au coin de la rue !
Ensuite, une pluie torrentielle s'est abattue sur nous, à tel point que les trottoirs étaient recouverts d'une mare de 20 cm d'eau ruisselant de partout. Je comprend mieux maintenant pourquoi il y a des caniveaux si larges et si profonds partout. Cela ressemblait par moment à un torrent due à la fonte des neiges du côté d'Argelès-Gazost au mois de mai dernier !
Bref, de quoi être bien trempés en allant le matin au boulot alors qu'il n'y a que 100 mètres qui nous séparent de l'arrêt de bus (avec abri) le plus proche ! Si à cela, on ajoute qu'on avait oublié les parapluies (erreur de débutants !) et que la clim était, comme d'habitude, à fond dans le bus...
Il nous aura fallu toute la matinée pour sécher. Et pourtant, comme souvent ici, 10 minutes plus tard, un grand soleil qui réapparait, fait revenir la moiteur et remonter la température qui avait subitement baissé avec la pluie.
Moralité : la prochaine fois, soit on attend que ça passe, avec le risque d'être en retard au boulot, soit on sort les pantalons de pluies Made in Norway quitte à avoir l'air ridicules... Et surtout, on ne sort jamais sans les parapluies !