Salak ou fruit serpent ?
Aujourd'hui, dans la série J'ai voulu tester un fruit local, nous avons voulu essayer un drôle de fruit dont le "packaging" a particulièrement attiré notre regard sur les étals. Jugez par vous-mêmes...
De loin, on dirait un fruit recouvert d'une peau écaillée rappelant celle d'un serpent. Pas étonnant puisqu'il répond au doux nom de salak qui signifie serpent en javanais.
Un petite recherche avec notre ami Google permet rapidement d'en savoir un peu plus.
Le salak (Salacca zalacca) est un petit palmier de la famille des Arecaceae. Il est très épineux, parfois rampant mesurant jusqu'à 6 m de haut. La tige est généralement souterraine. Il pousse à Java et à Sumatra mais son origine reste inconnue. On le cultive principalement en Thaïlande, Malaisie et Indonésie.
Source : Wikipedia
Et quand on ouvre et décortique la "chose", la texture ressemble vaguement à un marron cru ou mal cuit. Pour ce qui est du goût, c'est très particulier, légèrement acide, peu sucré avec un goût de fruit passé ou fermenté. Interesting comme dirait les anglo-saxons...
Avec un noyau de la taille d'une noisette, c'est surtout la finesse et la texture de l'écorce qui surprend.
Bon, la découverte des fruits locaux ça va un temps mais je ne suis pas sûr d'en remanger de si tôt. Certes, c'est une étape supplémentaire avant de goûter un jour (peut-être...) au durian dont l'odeur nous répugne encore à un point que nous ne sommes pas encore prêts psychologiquement à nous en approcher à moins de 200 mètres ! En attendant, on reste dans les fruits locaux qui ressemblent un peu à ceux que l'on connait comme les mangoustans ou ramboutans et les grands classiques fruits occidentaux importés essentiellement d'Australie et de Nouvelle-Zélande. Ce n'est pas très écolo mais peut-on vraiment l'être quand on vit à Singapour où 95% des produits sont importés?