Bye bye Starhub, bonjour Netflix !

Cela faisait plusieurs mois que je pensais résilier notre contrat Starhub qui comprenait un bouquet de chaines de télé que nous avions pris à notre arrivée ici en septembre 2013. C'est vrai qu'on avait pris ce package de trois bouquets thématiques (entertainement, education et kids) surtout pour continuer à faire progresser Miss Z. dans la langue de Shakespeare. Et comme les progrès en langue sont directement proportionnels à la durée d'exposition d'épisodes de Doc Mc Stuffins ou Princess Sofia en version originale, on a continué à payer le Canalsat local sans trop regarder à la dépense.

Mais depuis quelques semaines, changement de stratégie. J'ai appelé le service client de Starhub pour vérifier que nous avions bien dépassé la durée minimale de deux ans de contrat qui nous liait à eux. Et un vendredi matin, je suis venu avec mon sac en plastique contenant décodeur, télécommande et autres câbles et en 10 minutes tout était résilié !


Il est vrai que la seule chaine que je regardais vraiment c'était Comedy Central et en particulier le Saturday Night Live de temps en temps. Mis à part ça, pas grand chose à se mettre sous la dent. Et ça coutait quand même la bagatelle de 50 dollars par mois ! 


Et pour ceux qui aiment regarder les émissions ou JT francophones, il fallait rajouter presque 10 dollars de plus par mois ! Un peu cher pour regarder le JT de France 2 et Questions pour un champion, non ? Surtout quand il existe les replay de C'est dans l'air (dont je suis un grand fan) qui sont disponibles sur Youtube quelques heures après leur diffusion en France.



Et à voir le foule qu'il y avait le jour de la résiliation du contrat, il faut croire que les opérateurs téléphoniques comme Starhub ou Singel commencent à perdre des clients à cause de la concurrence des plateformes de VOD (vidéos à la demande) comme NetFlix ou Amazon Prime.


Justement Netflix, avait débarqué à Singapour en janvier 2016, avec à l'époque un catalogue de films et séries peu fourni comparativement à Netflix US ou Netflix France. En plus, depuis quelques mois, il était devenu impossible de passer par un VPN pour masquer son pays de résidence.


J'ai donc voulu essayer justement avec la période de 30 jours d'essai gratuite. Convaincu, j'ai ensuite basculé sur l'abonnement standard à 13.98$ par mois avec possibilité de résilier à tout moment sans frais.


Globalement après trois mois de recul, je dirais que chacun d'entre nous y trouve son compte, que ce soit Mrs S toujours à l'affût de comédies romantiques, Miss Z pour les nombreux dessins animés en tout genre au catalogue ou moi plutôt fan de séries. De plus, leur offre s'étoffe de semaine en semaine avec des grands classiques (House of Cards ou Breaking Bad) mais aussi des programmes originaux purs produits Netflix tels que Narcos, Orange is the new black ou Stranger Things.

Plus de détails sur le catalogue de Netflix Singapore :



Et le gros plus pour nous c'est surtout que c'est quatre fois moins cher que l'abonnement télé chez Starhub !

La saison des pluies à Singapour ?

Une fois n'est pas coutume, voici un article complètement inutile donc rigoureusement indispensable pour vous parler de la pluie et du beau temps. Car en ce moment, il n'arrête pas de pleuvoir à Singapour.

Certes, nous sommes en pleine saison des pluies (qui est censée durer de novembre à fin janvier). Mais en l'occurence, en ce moment ça fait quasiment 3-4 jours que la pluie tombe sans discontinuer, en tout cas dans notre quartier. A Singapour, il peut y avoir un déluge à l'Est alors que c'est à l'Ouest de l'île. D'habitude, nous avons plutôt droit à des orages violents avec une forte pluie tropicale pendant une grosse demi-heure puis le soleil pointe à nouveau le bout de son nez et la chaleur revient rapidement au dessus des 30°C ! Mais depuis quelques jours, on a plutôt une pluie fine avec ce genre de températures :


On en vient même à avoir des frissons le matin en allant au boulot à vélo électrique. Surtout que ces températures "fraiches", qui n'ont certes rien à voir avec la grande vague de froid qu'a connu l'Europe ces derniers jours, sont accompagnées d'un crachin continu comme en Bretagne. J'ai même dû ressortir ma veste imperméable North Face que je n'avais pas utilisée depuis la Norvège. 


Bref, le ciel est gris, les rues sont remplies de flaques d'eau et sur la route pour aller ou revenir au travail, je croise plein de congénères à vélo vétus de ponchos. Avec 20 degrés de moins, on se croirait presqu'à Londres, aux Pays-Bas ou en Norvège !

Et dire qu'il y a 3 ans exactement, nous avions eu droit à une sécheresse exceptionnelle. Comme dirait la mère Denis : Y a plus de saison, ma bonne dame !

Le fameux système éducatif de Singapour

Il y a quelques semaines, la presse française a publié le classement du nouveau rapport PISA qui classe Singapour en tête dans les 3 catégories étudiées, c'est-à-dire en sciences, mathématiques et en compréhension de l'écrit.


Mais qu'est-ce que c'est le rapport PISA au juste ?
Le programme PISA (acronyme pour « Program for International Student Assessment » en anglais, et pour « Programme international pour le suivi des acquis des élèves » en français) est un ensemble d'études menées par l'OCDE et visant à mesurer les performances des systèmes éducatifs des pays membres et non membres. Les enquêtes sont menées tous les trois ans auprès de jeunes de 15 ans dans les 72 pays membres de l'OCDE ainsi que dans de nombreux pays partenaires et aboutissent à un classement, dit "classement PISA". La première enquête a été menée en 2000, la dernière a été menée en 2015 et publiée en décembre 2016.
Sources : Wikipedia

Pourquoi ces résultats ? En partie grâce à la fameuse méthode de mathématiques de Singapour. Le principe est simple : les notions (addition, multiplication, fractions, nombres décimaux, etc.) sont étudiées en profondeur jusqu’à ce que les élèves les maîtrisent complètement. La méthode repose sur une méthode explicite : les concepts sont expliqués clairement et brièvement, puis immédiatement mis en application dans la résolution de nombreux problèmes. En résolvant une grande variété de problèmes différents, les élèves sont encouragés à comprendre en profondeur les démarches mathématiques.

En savoir plus sur la pédagogie explicite : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pédagogie_explicite

Mais ce n'est pas la seule raison de cette réussite au classement PISA. Il y a aussi le fait que 8 enfants Singapouriens sur 10 prennent des cours particuliers de soutien scolaire et parfois dès l'âge de 3 ans ! Les centres de tutoring pullulent et il y en aurait plus de 800 dans la Cité-Etat. On en trouve dans tous les malls de la ville, c'est-à-dire quasiment à chaque coin de rue.


En ajoutant ces heures de soutien scolaire à leur emploi du temps, certains enfants ont carrément des agendas de ministre en finissant leur journée parfois à 22h. Le but ultime étant d'obtenir un excellent score à l'examen de fin de primaire, le fameux PSLE (Primary School Leaving Examination). Cet examen évalue les compétences des élèves Singapouriens dans 3 domaines : la langue anglaise ainsi que la langue de leur ethnicité (mandarin, tamoul ou malais), les mathématiques et les sciences pendant 2 heures sur chacune de ces disciplines.

Et c'est de ce score que dépendra l'obtention d'un bon collège qui lui-même permettra d'aller dans un bon lycée et faire des études supérieures dans une université renommée de Singapour ou à l'étranger. Au mois de novembre, à l'approche de la fin d'année scolaire singapourienne, parents et enfants ont donc une pression incommensurable sur les épaules à cause cet examen que l'on peut déjà assimiler à un baccalauréat passé à l'âge de 10 ans !

Pour en savoir plus, je vous propose d'écouter cette émission 7 milliards de voisins qui a été diffusée il y a quelques jours sur la radio RFI et qui parle justement du système éducatif singapourien.

Emporter du vin à Singapour !

Après avoir passé les fêtes de Noël en France, l'expatrié a pour habitude de remplir ses valises de produits français qui vont lui manquer pendant toute l'année : saucissons, pâtés ou vins. Certes, on trouve tout à Singapour, mais souvent à prix d'or.  Souvenez-vous, je vous avais montré combien coûte une bouteille de vin rouge français à Singapour


Et donc oui, on a fait le stock de bouteilles dans le Carrefour Market du coin quand la bouteille qui coûte 4 à 5 euros à Blagnac vous reviendra à 40 ou 50 dollars à la boutique Wine Connection de Nex !

Donc lorsque vient le moment de faire ses valises, on se pose la sempiternelle question : 

Combien de bouteilles de vins ai-je le droit de mettre en soute ?


Le site des douanes de Singapour nous donne la réponse. Toute personne majeure, ayant passé plus de 48 heures hors de Singapour (mais n'arrivant pas de Malaisie !) a droit d'importer ou d'acheter directement aux boutiques Duty Free de Changi airport :

  • Option A : 1 litre d'alcool fort, 1 litre de vin et 1 litre de bière
  • Option B : 2 litres de vin et 1 litre de bière
  • Option C : 1 litre de vin et 2 litre de bière
Nous avons choisi l'option B en ne prenant que du vin. Miss Z. étant loin d'être majeure, nous n'avons mis en soute que 5 bouteilles et attendons le reste avec l'arrivée prochainement des grands-parents touristes du mois de février.