J1-J2 : Siem Reap et les temples d'Angkor

Pour ces vacances de Toussaint, nous décidons d'aller visiter le Cambodge et d'aller voir les fameux temples d'Angkor. Et une fois n'est pas coutume, nous n'avons pas pris de compagnie low cost telle que Air Asia (qui avait pourtant un vol direct depuis Singapour) pour y aller ! C'est la compagnie Malaysia Airlines, via une courte escale d'une heure à Kuala Lumpur, qui était imbattable au niveau du prix des billets Singapour - Siem Reap. Si on omet la disparition du vol MH370 et l'explosion d'un autre avion quelques mois plus tard au dessus de l'Ukraine, elle n'en reste pas moins une très bonne compagnie aérienne (d'après les classements mondiaux tels que Skytrax). Et c'est vrai que les deux dernières catastrophes aériennes qu'elle a subies lui ont fortement coûté en réputation comme en perte financière. C'est peut-être la raison pour laquelle les billets étaient si bradés...


C'est donc à bord d'un Boeing 737 de la compagnie nationale malaisienne que nous atterrissons à Siem Reap. Une fois les formalités de visa effectuées, c'est à bord d'un touk-touk envoyé par l'hôtel dans lequel nous avions réservé une chambre que nous traversons la ville de Siem Reap.


On commence à avoir l'habitude maintenant en Asie après notre séjour à Hanoï, mais le chauffeur de touk-touk sait vraiment zigzaguer habilement entre les voitures et les mobylettes qui viennent à contre-sens ! De toute façon, la mobylette est le moyen de transport le plus répandu et sert à toute sorte de marchandises.

Des bouteilles de gaz, 

des meubles de toutes tailles,

des sacs de riz,


ou même des personnes sans restriction de nombre ! 


Nous faisons un petit tour à pied rapide dans la ville de Siem Reap. Cette "petite ville" de 175 000 habitants en plein développement du fait de l'attraction touristique que représentent les temples d'Angkor possède une architecture de style colonial notamment dans le quartier français et autour du Vieux Marché que nous visiterons plus longuement les jours suivants.


La nuit tombant vite (aux alentours de 18h), nous allons plutôt nous détendre avant la grosse journée de visites de temples du lendemain dans un des des salons de massage aux prix imbattables ! A peine plus d'un euro pour une heure de foot massage. A ce prix-là, nous irons quasiment tous les jours !


Le lendemain, notre chauffeur de touk-touk attitré va nous promener de temple en temple.


Mais avant ça, il faut aller acheter les tickets pour les temples d'Angkor. C'est un vrai business au vue du nombre de touristes et encore nous n'étions pas à la saison haute. A 40 USD le pass pour 3 jours (pas obligatoirement consécutifs),  ça fait un sacré chiffre d'affaires !



On arrive alors enfin devant l'entrée sud d'Angkor Thom la cité royale construite par Jayavarman VII roi bouddhiste de l'Empire khmer qui régna à la fin du XIIème siècle et au début du XIIIème siècle.


La police des touristes est discrète mais bien présente, 


tout comme les étals en tous genre, pour vendre des jus de fruits frais ou autres babioles et souvenirs.

Miss Z. observe le Bayon, le temple central de l'ancienne ville d'Angkor Thom.

C'est un des « temples-montagnes » du site d'Angkor, fantastique monument, avec ses tours à visages.


Puis visite du Baphûon qui a la particularité d'avoir un gigantesque bouddha couché au deuxième étage de la face arrière (ouest).
On marche à l'ombre heureusement car la chaleur est étouffante. 

Et c'est la meilleure saison parait-il !

Miss Z. est dubitative devant des représentations de divinités.


Mais elle fait un peu de sport quand même pour se défouler les jambes !

Impressionnant de voir comment des arbres de plus de 200 ans ont envahi le temple.


Parfois, on a l'impression d'être dans le film Indiana Jones et le temple maudit.


Quoique le temple de Ta Prohm a plutôt servi pour le tournage du film Tomb Raider, un gros navet hollywoodien pour ados geeks datant de 2003 tiré du jeu vidéo éponyme.



C'est tout pour aujourd'hui, la suite de nos "aventures" dans l'article J3/J4 de demain.


Franck Buck, chasseur de fauves

En visitant l'autre jour le musée d'histoire naturelle, je me suis souvenu que la première fois que j'ai entendu parler de Singapour, j'avais peut-être 8 ans ! Oui oui, ça fait longtemps, c'était au début des années 80 et c'était le samedi sur Antenne 2 TF1 en regardant les épisodes de Franck Buck, chasseur de fauves. Je suis certain que si vous avez largement passé la trentaine, vous vous en souvenez...  






En France, la série a été diffusée à partir du 13 novembre 1983 sur TF1 et rediffusée en 1992 sur Antenne 2. Frank, chasseur de fauves ou L'Aventurier de la jungle (dont le titre original est Bring 'Em Back Alive) est une série télévisée américaine qui raconte les exploits du légendaire Franck Buck à Singapour (qui faisait partie intégrante à l'époque de la Malaisie). Inspirée de la vie du véritable Frank Buck, un aventurier et chasseur des années 1930-40, cette série surfait sur le succès cinématographique d'Indiana Jones. Elle mettait en scène ses aventures en menant sa propre guerre contre les trafiquants en tous genre.



En fait, c'était un peu kitch et à peine colonialiste mais dans les années 80 c'est ainsi que je me représentait la ville dans laquelle j'habite désormais. De tout cela, il ne reste que l'hôtel Raflles...

Visite du musée d'histoire naturelle à NUS


Alors que nous entamons notre quatrième année à Singapour, nous avons eu pour la première fois l'occasion de nous rendre à NUS, l'université la plus réputée de Singapour. En effet, Miss Z. était invitée à un anniversaire d'une de ses camarades de classe dont les parents travaillent à l'université. Et en plus, ils résident en plein centre du campus. Il faut dire que nous n'allons qu'à de très rares occasions sur cette partie de l'île, complètement à l'ouest et à plus d'une demi-heure de taxi, c'est dire !

Et nous avons été ébahis par l'immensité et la modernité du campus pensé et conçu à l'américaine. Il y a même des bus gratuits propre à l'université que l'on peut emprunter gratuitement pour éviter de parcourir à pied sous la chaleur étouffante de Singapour les 150 hectares du campus.



De plus, la National University of Singapore arrivent régulièrement dans le top 5 des universités asiatiques et même dans le top 100 des universités mondiales (en étant même devant l'Ecole Normale Sup de Paris !) sur le classement aussi réputé que le Shanghai Ranking. Certes, les parents de la copine de Miss Z. nous ont expliqué que ces classements aussi réputés soient-ils sont basés essentiellement sur le nombre de publications d'articles écrits par les professeurs de l'université. Et donc NUS tout comme ses consoeurs Harvard, Stanford ou autres Yale (avec qui elle est d'ailleurs jumelée) qui trustent le haut des classements, ont tendance à attirer les professeurs les plus réputés en les payant grassement... Un peu comme le mercato du foot quoi !

Après le classique gâteau d'anniversaire, plutôt que d'emmener toute la marmaille dans un parc d'attraction de Sentosa, nos deux camarades-parents ont eu la très bonne idée d'aller faire une visite de groupe du National History Museum qui se trouve en plein centre du campus.


Malgré le fait d'être en compagnies de "monstres de 6 ans", nous sommes agréablement surpris...


... par l'absence de foule (rare à Singapour) et la tranquillité dans le musée en plein samedi après-midi, 


mais aussi par la richesse des présentations.


Apparemment, le musée sert aussi pour les cours de l'université en petits groupes.


Il faut dire qu'on y trouve de sacrées collections d'animaux conservés dans du formol !


Mes préférés étant les serpents comme le Python...


Il y avait aussi de drôles de lézards,



ou des poissons propres à la région,


des crabes géants qui nous rappelaient le King Crab de Norvège que nous avions gouté à Tromsø,


des papillons par dizaines comme en Guyane.


Et bien sûr, des squelettes de bestiaux immenses


dont je suis incapable de me rappeler les noms !


Miss Z. a adoré et même pris des notes fait des croquis.


Et bien sûr, il y a le fameux tigre de Singapour qui a donné le nom à la bière la plus célèbre de Singapour.

Certes, ce n'est pas le plus grand musée d'histoire naturelle au monde et il n'a rien à voir avec celui de Paris mais il a au moins le mérite d'exister. Qui a dit qu'il n'y avait pas de musée à Singapour ?