Jeu, set, Singapour !
Après mon dernier passage au Sports Hub de Singapour pour voir un match de foot entre mâles, cette fois-ci je décide de traîner femme et enfant pour aller voir du tennis. Et pas un événement quelconque du style la finale du tournoi d'été au TC Arpajon parce que je ne suis pas sûr qu'elles m'auraient suivi sur ce coup...
Non, ce sera pour aller voir les Masters de tennis féminin ou WTA Championships. C'est un tournoi du circuit professionnel qui réunit à chaque fin de saison les 8 meilleures joueuses de l'année.
Ce grand événement, sponsorisé par une grande banque française que tout le monde reconnaîtra, se passe pour la première fois en Asie. Il faut croire que certains à Singapour ont investi beaucoup d'argent dans cet immense complexe multisports digne des futurs J.O. d'été au Qatar et qu'il faut le rentabiliser !
Avec toute la promo qu'il y a en ville, impossible de passer à côté. C'est donc un peu à la dernière minute que je me mets à la recherche de tickets. Et je suis agréablement surpris de voir que même en prenant des billets dans la zone intermédiaire bleue (ni tout près du terrain mais pas non plus tout là haut dans les gradins), je m'en sors pour à peine plus de 25 dollars (moins de 15 euros) par personne pour voir 2 matches consécutifs de joueuses du top 8 !
Nous voilà donc partis pour passer un après-midi au Sports Hub. A peine arrivés, nous apprenons en lisant la programmation qu'il y a une salle ouverte au public où se passe l'entrainement des joueuses.
Non, ce sera pour aller voir les Masters de tennis féminin ou WTA Championships. C'est un tournoi du circuit professionnel qui réunit à chaque fin de saison les 8 meilleures joueuses de l'année.
Ce grand événement, sponsorisé par une grande banque française que tout le monde reconnaîtra, se passe pour la première fois en Asie. Il faut croire que certains à Singapour ont investi beaucoup d'argent dans cet immense complexe multisports digne des futurs J.O. d'été au Qatar et qu'il faut le rentabiliser !
Avec toute la promo qu'il y a en ville, impossible de passer à côté. C'est donc un peu à la dernière minute que je me mets à la recherche de tickets. Et je suis agréablement surpris de voir que même en prenant des billets dans la zone intermédiaire bleue (ni tout près du terrain mais pas non plus tout là haut dans les gradins), je m'en sors pour à peine plus de 25 dollars (moins de 15 euros) par personne pour voir 2 matches consécutifs de joueuses du top 8 !
Nous voilà donc partis pour passer un après-midi au Sports Hub. A peine arrivés, nous apprenons en lisant la programmation qu'il y a une salle ouverte au public où se passe l'entrainement des joueuses.
Malgré la piètre qualité de la vidéo et le fait qu'un agent de sécurité m'a empêché de m'approcher plus, vous la reconnaîtrez sans mal : Serena Williams !
Si vous êtes un total novice en tennis ou que vous avez vécu dans une grotte lors des 15 dernières années, vous pourriez vous dire que cette fille ressemble à une mamma louisianaise qui a trop mangé de poulets panés chez Popeyes ! Et pourtant, malgré ses cuisses bourrées de cellulite (dixit Mrs S. !) et son popotin taille XXL, c'est bien elle l'actuelle n°1 mondiale du tennis féminin !
Puis, nous nous dirigeons vers le court central pour voir nos deux matches de poule.
Le premier affrontement auquel nous assistons est un match entre la célèbre russe Maria Sharapova (ex numéro 1 mondiale) et la polonaise un peu moins connue Agnieszka Radwanska (n°6 WTA tout de même !).
Le match est disputé même si Sharapova, qui a tout le public acquis à sa cause, mène rapidement 5-1 dans le deuxième set après avoir déjà remporté le premier.
Le match est disputé même si Sharapova, qui a tout le public acquis à sa cause, mène rapidement 5-1 dans le deuxième set après avoir déjà remporté le premier.
La polonaise s'accroche sur tous les points comme sur cette balle de match à la fin du deuxième set...
Mais ce n'est qu'au bout de 3 heures et quart d'un match intense en 3 sets que la belle russe vient à bout du match et passe par la même occasion en demi finale du tournoi.
Mais ce n'est qu'au bout de 3 heures et quart d'un match intense en 3 sets que la belle russe vient à bout du match et passe par la même occasion en demi finale du tournoi.
Ensuite, nous assistons à un deuxième match sans enjeu opposant la danoise Caroline Wozniacki (oui oui la sosie de notre copine norvégienne Else d'Oslo !) à la tchèque Pietra Kvitova (gagnante du tournoi en 2011) .
La danoise expédie le match en à peine plus d'une heure puisque l'une est déjà qualifiée pour les demies alors que l'autre n'a plus aucune chance d'y être. Pour le plus grand plaisir de Miss Z. qui commençait à trouver le temps long même si elle a été plus que patiente...
On espère revenir... pas ce week-end car les prix auront triplé pour les demies et la finale. Mais peut-être l'an prochain si la prochaine édition est encore prévue à Singapour.
En attendant, il faut qu'on pense à rajouter le critère "condo avec terrain de tennis" quand on cherchera à déménager à l'issue de notre bail. On ne sait jamais, peut-être cela pourra donner à Miss Z. une vocation... ou à son père l'espoir d'être un jour 15/2 !
Singapour en timelapse
Je ne résiste pas à l'idée de vous partager une vidéo qui présente Singapour sous un autre jour avec le mode dit timelapse (qui est un effet spécial que l'on pourrait qualifier d’ultra accéléré, réalisé image par image).
Bon visionnage !
Bon visionnage !
Chez SAM : Singapore Art Museum
On a profité des vacances scolaires pour aller faire un tour au musée d'art de Singapour, plus connu sous le nom de SAM : Singapore Art Museum. Nous voulions être tranquilles sachant que les Singapouriens n'ont pas pas de vacances en ce moment. En effet, leur année scolaire est calée sur l'année civile.
Noël approchant à grands pas, ils vont donc bientôt avoir une coupure d'un mois et demi. Concrètement pour nous, ça veut dire qu'on risque d'entendre comme l'an dernier de grands ploufs d'enfants jusqu'à 22h en semaine dans la piscine de la résidence !
Pensant être seuls au SAM, Miss Z. nous a fait cette remarque :
"Il y a beaucoup de gens qui parlent français au musée !"
Et oui, nous n'étions pas les seuls à avoir eu l'idée d'aller au musée pour occuper intelligemment la marmaille pendant les vacances du LFS.
Noël approchant à grands pas, ils vont donc bientôt avoir une coupure d'un mois et demi. Concrètement pour nous, ça veut dire qu'on risque d'entendre comme l'an dernier de grands ploufs d'enfants jusqu'à 22h en semaine dans la piscine de la résidence !
Pensant être seuls au SAM, Miss Z. nous a fait cette remarque :
"Il y a beaucoup de gens qui parlent français au musée !"
Et oui, nous n'étions pas les seuls à avoir eu l'idée d'aller au musée pour occuper intelligemment la marmaille pendant les vacances du LFS.
Ouvert depuis 1996, le SAM compte la plus grande collection mondiale de pièces d'art contemporain d'Asie du sud-est.
Situé à la sortie du métro Bras Basah, on est tout de suite surpris par le bâtiment dont toutes les arcades sont condamnées par des montants en verre/plexiglas pour garder la fraîcheur de la clim à l'intérieur.
Nous parcourons les méandres du musée...
après avoir reçu à l'entrée de beaux autocollants I am made for Sam que nous sommes sensés coller sur nos habits...
On a profité du dernier jour de cette exposition temporaire sur les 5 sens.
Mrs S. s'expérimente au parcours d'un labyrinthe à l'aide de lunettes qui retransmettent des flux de plusieurs caméras de surveillance. Expérience surprenante de maîtriser son corps depuis un autre point de vue.
Et comme dans tout musée d'art contemporain, il y a des œuvres... originales,
où il faut parfois lire les explications pour essayer de comprendre ce qu'a voulu faire l'artiste...
Il y a aussi les phrases philosophiques d'artistes,
ou d'une célèbre poétesse américaine entre autres,
ainsi que les mots de gens de passage (à vous de retrouver celui que nous aurions pu laisser !)
Mais grâce aux non-vacances singapouriennes, il n'y avait quand même pas foule !
Et puis à la fin, on va quand même prendre un chocolat chaud et une gaufre ou une crêpe !
Finalement un bon musée auquel il faudra revenir. Sans compte qu'à la sortie, en parcourant un peu le quartier, on se rend compte qu'il y a bien d'autres musées dans les alentours : Asian Civilisations Museum, Peranakan Museum, et National Museum of Singapore entre autres. Qui a dit qu'il n'y avait pas de culture à Singapour ?
L'humidité et la chaleur à Singapour
Avant d'arriver ici, on nous avait prévenu qu'il fallait plusieurs mois avant de s'acclimater au climat chaud et humide de Singapour. Et c'est vrai que Singapour se situant à seulement un degré au nord de l'équateur, on bénéficie d'un climat dit "tropical humide" où il n'y a pas de saisons réellement marquées.
En ce moment par exemple, alors que nous sommes dans une période relativement "sèche" (et donc avec un risque accru de haze), le taux d'hygrométrie (qui caractérise l'humidité relative de l'air) oscille plutôt autour de 50 à 70% alors que celui-ci peut monter jusqu'à 80 ou 90% en période de pluies tropicales !
Et même si les températures semblent correctes (autour de 30 à 32°C), l'humidité donne un ressenti d'une température nettement supérieure. La conséquence directe est que nous avons une fâcheuse tendance à suer au moindre effort physique ou pour peu que nous soyons tranquillement assis dans un endroit non climatisé ou dépourvu de brasseur d'air !
L'autre incidence est que n'importe quelle chaussure même de marque Birk... a tendance à se décoller au bout de quelques mois ! Autant donc acheter une tong ou chinoiserie à 5 $.
... ou alors à investir dans des paquets de colle néoprène.
Une fois, nous avons même retrouvé de la moisissure (de type roquefort ou Bleu d'Auvergne !) sur une des paires de chaussures en cuir de Miss S. qu'elle avait laissée quelques semaines au fond de l'armoire à chaussures à l'entrée de l'appartement après une averse tropicale.
Du coup, on a pris exemple sur le blogo-pote Manu de Séoul, en achetant des lots entiers d'absorbeurs d'humidité que l'on a placés un peu partout dans l'appartement...
... dans la fameuse armoire à chaussures de l'entrée,
... dans le dressing / placard à chemises qui avait tendance a sentir le moisi,
ou dans tous les recoins de l'appartement.
Appel à témoins !
Une pancarte pour appel à témoins à Singapour après un accident dans lequel il y a eu au moins un mort...
Neymar 4 - Japon 0
Je n'étais pas revenu au National Stadium de Singapour depuis que j'y avais gagné un magnifique ventilateur lors des épreuves des tirs au but sur Kinect. N'ayant pu convaincre Miss S. de m'accompagner voir un match de gala amical entre les équipes de foot du Brésil et du Japon, j'y suis allé avec un copain de longue date (un ex-codo de Louisiane de la promotion 2006 comme nous... eh oui, ça ne nous rajeunit pas !) installé aussi à Singapour et qui accessoirement aime bien le foot puisque nous sommes coéquipiers de futsal en semaine.
Bref, on se donne rendez-vous à 17h30 au MRT (métro) direction la circle line pour rejoindre l'arrêt Stadium 15 minutes plus tard.
Et déjà la bouche béante du stade avale les 55000 spectateurs (soit 1% de la population de la singapourienne qui est allé voir un match de pousse-ballon !).
Et puis ensuite un peu avant la fin de la deuxième mi-temps, le public a scandé :
"We want Kaka !!! We want Kaka !!!"
Non pas que les spectateurs aient eu tous simultanément un désir irrépressible d'aller aux toilettes mais juste qu'il voulait voir sur la pelouse l'ex-star maintenant vieillissante des Galactics du Real Madrid qui s'échauffait sur le côté.
A la fin du match, tout ce beau monde est bien rentré sagement chez lui. On a eu un peu peur en voyant plus de 50 000 personnes se diriger vers les parkings et surtout vers la bouche de métro.
Bref, on se donne rendez-vous à 17h30 au MRT (métro) direction la circle line pour rejoindre l'arrêt Stadium 15 minutes plus tard.
Et déjà la bouche béante du stade avale les 55000 spectateurs (soit 1% de la population de la singapourienne qui est allé voir un match de pousse-ballon !).
Et je comprends mieux maintenant l'utilité du toit pour garder la fraicheur. Sous chaque rangée de gradins se trouve une bouche d'aération qui souffle de l'air climatisé. Rien à voir avec les 15° du Superdome de New Orleans ou d'une salle de cinéma singapourienne mais tout de même suffisamment frais pour ne pas ressentir les 35° et les 80% d'humidité. Et encore, c’était grand ouvert derrière nous. Quand on vous dit que si tout le monde consommait de l'énergie comme à Singapour, il faudrait 4 planètes !
On aperçoit au loin la méga star de la selaçao s'échauffer. Oui oui Neymar, c'est bien lui qui a été miraculeusement absent (suite à une blessure au dos) lors de l'humiliante défaite 7-1 en demi-finale de la dernière coupe du monde contre la mannschaft !
Les fans et les écrans géants sont en place. La musique est à fond dans les décibels même si l'ambiance est mou du c.. très "asiatique". Les joueurs sont chauds. Le match peut commencer...
Au bout d'un gros quart d'heure, Neymar ouvre le score ! A la grande joie de la majorité du stade venue uniquement pour le voir, tout comme le joyeux drille singapourien placé juste devant moi qui exulte et m'empêche même de revoir le ralenti sur l'écran géant ! Car bien sûr, le but s'est déroulé de l'autre côté dans les buts opposés...
A la mi-temps, le spectacle à l'américaine à la japonaise avec des cheerleaders pas plus hautes que 3 pommes qui s'agitent frénétiquement devant deux gogoles adultes qui agitent les drapeaux à la façon Collège fou fou fou !
La suite du match, ben vous pouvez le regarder dans le résumé en vidéo ci-dessous en V.O. que seuls nos copains de Curitiba pourront comprendre. Bon alors, je vous résume : Neymar est venu à Singapour, il a marqué 4 buts et les spectateurs en ont eu pour leur argent. Je crois que ça s'appelle un hat-trick, même au delà de 3 buts. Hmmm pas sûr...
"We want Kaka !!! We want Kaka !!!"
Non pas que les spectateurs aient eu tous simultanément un désir irrépressible d'aller aux toilettes mais juste qu'il voulait voir sur la pelouse l'ex-star maintenant vieillissante des Galactics du Real Madrid qui s'échauffait sur le côté.
A la fin du match, tout ce beau monde est bien rentré sagement chez lui. On a eu un peu peur en voyant plus de 50 000 personnes se diriger vers les parkings et surtout vers la bouche de métro.
Mais n'oublions que nous sommes à Singapour. Tout est bien organisé et tout le monde est discipliné... Et puis c'est impressionnant comme le métro a avalé toute cette foule. Sans même devoir attendre la rame suivante, on monte dans le premier métro et 20 minutes plus tard, nous voilà assis devant un bon Mac Do bien diététique et prêts à aller au lit. Bref, un bon hamburger, pas de file d'attente interminable et 4 buts de Neymar... que demande le peuple ?
La qualité de l'air à Singapour
Depuis notre arrivée à Singapour, nous avons remarqué à certaines périodes de l'année un affichage avec une incrustation un peu particulière sur les écrans de télévision.
Regardez bien en haut à gauche de l'écran !
Non, ce ne sont pas les beaux yeux de la belle présentatrice Singapourienne mais bien les chiffres bizarres avec la mention 24H PSI ou 3H PSI ! En effet, un peu comme en France il y a la fameuse Alerte Enlèvement dès qu'une petite fille de 10 ans disparaît, ici c'est plutôt une information mise à jour toutes les heures sur la qualité de l'air que l'on affiche en permanence sur les écrans de télé. Et tout ça à cause de ce que l'on appelle le haze (ou brume sèche en français). Mais c'est quoi exactement le haze ?
Et dans la région d'Asie du sud-est, les feux de forêts qui ont lieu en Indonésie en sont la principale cause. En effet, sur l'île voisine de Sumatra la culture sur brûlis est encore largement pratiquée notamment pour cultiver des palmiers très rentables financièrement pour les agriculteurs indonésiens. Merci donc Nutella et consorts qui contiennent de l'huile de palme à foison !
Toujours est-il que le weekend dernier et particulièrement lundi dernier alors que nous avions droit à un jour férié pour Hari Raya, nous avons vraiment ressenti les effets du haze. Car en plus d'avoir l'impression d'avoir un voile blanc devant les yeux, c'est surtout l'odeur de bois brûlé qui pique la gorge que l'on sent. A tel point qu'après avoir fait à peine trois longueurs de piscine, j'ai dû arrêté tellement j'avais l'impression d'avoir en bouche une haleine de gros fumeur.
En même temps, j'aurais peut-être dû suivre les recommandations du NEA (l'agence de l'environnement) en fonction du niveau du PSI (Pollutant Standards Index). Ce fameux indice de pollution atmosphérique reflète le niveau de 6 des pires polluants atmosphériques : le dioxyde de souffre (SO2), le dioxyde de d'azote (NO2), le monoxyde de carbone (CO), l'ozone (O3) et les particules fines de moins de 10 (PM10) et de 2.5 microns (PM2.5).
Et ce soir là, l'indice était à 149, soit dans la section Unhealthy (pas très sain) quand même !
Pas de quoi "PSIchoter" même si j'avoue m'être abonné au compte Twitter de la NEA juste pour recevoir les mises à jour du taux à chaque heure. On est encore loin du fameux record de 401 qu'il y avait eu en juin 2013 alors que c'était la psychose sur la ville.
Jusqu'à maintenant, nous avons été épargnés même si la période de haze dans la région dure en général plutôt de juin à octobre (pendant la saison plus ou moins sèche) et varie beaucoup selon la direction des vents.
Mais en avril dernier, voulant prendre les devants et éviter les ruptures de stocks de juin 2013, nous avons investi dans un purificateur d'air.
Regardez bien en haut à gauche de l'écran !
Non, ce ne sont pas les beaux yeux de la belle présentatrice Singapourienne mais bien les chiffres bizarres avec la mention 24H PSI ou 3H PSI ! En effet, un peu comme en France il y a la fameuse Alerte Enlèvement dès qu'une petite fille de 10 ans disparaît, ici c'est plutôt une information mise à jour toutes les heures sur la qualité de l'air que l'on affiche en permanence sur les écrans de télé. Et tout ça à cause de ce que l'on appelle le haze (ou brume sèche en français). Mais c'est quoi exactement le haze ?
La brume sèche est une réduction de la visibilité par des particules microscopiques suspendues dans l'air et qui donnent une visibilité réduite dans de l'air non saturé de vapeur d'eau. Elle se distingue du brouillard par sa teinte bleuâtre ou jaunâtre. La formation de la brume sèche résulte du soulèvement dans l'air de particules microscopiques naturelles, comme la poussière, le sel ou les particules volcaniques; ou artificielles comme la cendre des cheminées. Ces particules vont demeurer sèches si le contenu en vapeur d'eau de l'air est faible.
Sources : Wikipedia
Et dans la région d'Asie du sud-est, les feux de forêts qui ont lieu en Indonésie en sont la principale cause. En effet, sur l'île voisine de Sumatra la culture sur brûlis est encore largement pratiquée notamment pour cultiver des palmiers très rentables financièrement pour les agriculteurs indonésiens. Merci donc Nutella et consorts qui contiennent de l'huile de palme à foison !
Souvent, le gouvernement singapourien hausse le ton vis à vis des autorités indonésiennes pour qu'elles surveillent et contrôlent mieux ces "incendies". De là à dire que la plupart des dirigeants indonésiens qui ont des comptes cachés à Singapour (comme un certain Cahuzac) obtempèrent de peur de voir leurs comptes gelés, il n'y a qu'un pas...
Toujours est-il que le weekend dernier et particulièrement lundi dernier alors que nous avions droit à un jour férié pour Hari Raya, nous avons vraiment ressenti les effets du haze. Car en plus d'avoir l'impression d'avoir un voile blanc devant les yeux, c'est surtout l'odeur de bois brûlé qui pique la gorge que l'on sent. A tel point qu'après avoir fait à peine trois longueurs de piscine, j'ai dû arrêté tellement j'avais l'impression d'avoir en bouche une haleine de gros fumeur.
Et ce soir là, l'indice était à 149, soit dans la section Unhealthy (pas très sain) quand même !
Pas de quoi "PSIchoter" même si j'avoue m'être abonné au compte Twitter de la NEA juste pour recevoir les mises à jour du taux à chaque heure. On est encore loin du fameux record de 401 qu'il y avait eu en juin 2013 alors que c'était la psychose sur la ville.
La purification d'air par ioniseur produit une réaction chimique. Le purificateur/ioniseur génère des ions négatifs qui amalgament les particules en suspension. En les chargeant négativement, la poussière, les pollens, les poils d'animaux et tout autre composé organique volatil (COV) nocif tombent au sol ou se fixent au mobilier.
Sources : Wikipedia
Je ne sais pas s'il est réellement efficace. En tout cas, ces derniers jours, il a tourné à plein régime le soir dès que nous revenions du boulot !
Et dire que nous avons postulé pour aller bosser à Shenzhen en Chine où le PSI doit être à 250 ou 300 tous les jours ! Vivement la saison des pluies...
Un petit tour au Bird park
Nous avions déjà l'occasion de vous parler de Deepavali (fête hindoue), de la fête des lanternes ou du nouvel an chinois (fêtes bouddhistes). Aujourd'hui, c'est férié à Singapour car c'est Hari Raya aussi appelé Aïd al-Fitr dans le reste du monde. C'est la fête musulmane marquant la rupture du jeûne du mois de ramadan.
Nous avons donc bénéficié d'un weekend de 3 jours et en avons profité pour refaire un peu de tourisme entre amis en allant au parc ornithologique de Singapour...
plus connu sous le nom Jurong Bird Park.
Le Bird Park fait partie des nombreux zoos et parcs de Singapour comme le Night Safari que nous avions visité il y quelques mois. Ainsi, on peut bénéficier de réductions si on décide d'en visiter plusieurs pendant une période limitée. Ça peut être intéressant pour les touristes de passage pour un court séjour sur l'île ou pour la plupart des Singapouriens toujours avides de promo et réductions diverses ! L'entrée pour adultes coûte 30$ et 19$ pour les enfants.
Nous avons commencé par un show à l’américaine où on faisait participer activement le public.
Miss Z. a pu se mesurer à des pingouins en photos !
On y a vu des flamants roses qui ont dû manger une sacrée quantité de crevettes vue leur couleur flamboyante,
mais aussi de drôles d'arbres avec des "fruits bizarres" qui poussent au milieu du tronc,
ou encore un arbre à perruque rasta,
A peine arrivés, Miss Z. avait déjà repéré sur le plan du parc, les jeux aquatiques où nous sommes bien restés une demi-heure pour le plus grand plaisir de nos copains "singapouro-lousianais"!
Nous avons aussi pris le tram du parc, parce que bon, ça fait au mal aux cannes de marcher autant !
Comme tout parc à la Disney, c'est toujours très bien entretenu,
et on y trouve plein d'indications pour ne pas se perdre,
un fast-food un peu cher mais dont les burgers ne sont pas si mauvais,
et des petites passerelles sur l'eau toujours très agréables.
Il y a même des reconstitutions complètement artificielles,
de statuettes africaines,
d'un bateau pirate échoué,
d'une cascade très réaliste,
ou même des ponts de singes où je me suis rendu compte que je n'étais pas le seul à avoir le vertige !
On y apprend quand même des choses intéressantes,
comme Miss Z. qui a adoré regarder ce que mangent les cormorans depuis la visite de l'aquarium,
ou découvrir les tailles des œufs de différentes espèces.
On pourrait y passer la journée, notamment en participant aux différents ateliers.
Nous y sommes resté plusieurs heures rien que pour faire le tour des oiseaux,
certains avec des têtes surprenantes,
comme l'autruche qui a l'air un peu cruche,
ou d'autres qui se laissent plus facilement photographier,
du moment qu'on les nourrit allègrement.
En bref, c'est un parc à recommander et loin d'être vétuste bien qu'il ait été ouvert pour la première fois en 1971. Nous avons été agréablement surpris par sa taille et par la grande diversité des espèces présentées bien que n'étant pas de grands fans d'oiseaux.