Mon premier vélo... électrique

Après plusieurs semaines à parcourir les routes du sud-ouest de la France dans une spacieuse voiture de location, il y a le dur retour à la réalité de Singapour où l'on redevient simple piéton. Et on avait déjà oublié à quel point il peut être pénible d'attendre pendant plus de 20 minutes le bus qui vous mène à destination alors que vous en avez à peine pour 5 minutes de trajet. Et oui c'est ce samedi que nous sommes allés acheter les uniformes de Miss Z. pour cette nouvelle année scolaire au LFS (comprendre Lycée Français de ...Singapour, bien que cela marche aussi avec Stavanger, Shanghaï ou Séoul !).

On vous avait déjà parlé du prix d'une voiture à Singapour qui en fait un produit de luxe et donc le rend inaccessible à la majorité des Singapouriens. Jusqu'à maintenant, on utilise donc essentiellement le bus avec l'application pour smartphone correspondante qui permet d'indiquer le temps de passage du prochain bus par géolocalisation. Et puis pour les trajets plus courts et/ou surtout pour faire du sport, j'utilise un vélo que j'avais acheté d'occasion à 150$ (environ 80€) sur le site de petites annonces gratuites qu'on utilisait déjà à Nola : Craigslist.




Bien évidemment, avec les températures à Singapour qui oscillent entre 30 et 35° toute l'année et surtout les 80-90% d'humidité, il est impensable d'aller au boulot à vélo sauf à arriver avec une tenue de rechange complète et à pouvoir prendre une douche à l'arrivée.

Et c'est donc après moultes hésitations que nous nous sommes enfin décidés à passer au vélo électrique ou plus précisément au VAE (vélo à assistance électrique). Les recherches sur le net nous ont menés au site très basique (HTML 3 ?!?) de Chung Chong Electric Bicycle.


Et une fois à la boutique, on est encore plus surpris de voir ce boui-boui chinois fait de bric et de broc...


Quant au vendeur/mécano très aimable au demeurant, c'est un vieux chinois ne parlant pas un mot d'anglais qui m'écrivait les prix ou le voltage de la batterie sur un bout de papier pour que je puisse le comprendre. Bien sûr il ne s'adressait à moi qu'en mandarin et quand je lui posais une question en anglais, il me passait son fils au téléphone pour qu'il me réponde. Parfois lassé de nos conversations/négociations de prix par bigot interposé, c'est finalement un client singapourien d'origine chinoise qui attendait là pour une réparation qui a fini par jouer au Nelson Monfort pour traduire mes questions ainsi que les réponses du vieux vendeur !


Et après plus d'une demie heure de démonstration du fonctionnement et d'explications en VO non sous-titrée, à la fin, tadaa !!! Voilà un un vélo tout beau, tout neuf, tout rouge à 790$ (environ 500€, soit 2 fois moins cher que le VAE basique de Décathlon en France !) avec siège pour porter Miss Z à la sortie de l'école et panier hyper viril ! On espère juste qu'il durera plus de 2 ans car en théorie la batterie est conçue pour durer 300 à 500 cycles de chargement soit 2 à 3 ans selon l'utilisation. Et surtout résistera-t-il à la corrosion, aux attaques de l'humidité singapourienne et à la piètre qualité de fabrication chinoise ? Vous le saurez dans les prochains jours mois...

L'été en France

C'est toute l'année  la canicule l'été à Singapour et pourtant chaque année nous éprouvons le besoin de rentrer en France pour les vacances estivales. Lors des 3 années d'expatriation en Norvège, nous profitions de chaque instant ensoleillé qu'un mois de juillet français pouvait nous offrir. Cette fois-ci  l'été a plus ressemblé à un mois pluvieux et couvert d'automne.


La preuve, on n'a pas arrêté de faire des poêlées de cèpes !



Mais nous avons surtout redécouvert des régions de France comme le pays basque,


fait des mini-randonnées en famille dans les Pyrénées,


parcouru les chemins bordés de pins catalans,


 admiré les monts du Cantal,


et son fameux parc régional des volcans d'Auvergne,


déambulé dans les rues de la ville rose,



ou encore flâné le long des plages de galets de Collioure mais sans les bateaux porte-containers


Bref, nous nous sommes régalés de revoir des paysages à l'opposé de ce que nous voyons toute l'année à Singapour, 


même si  certaines rues de la "capitale" Aurillac ont parfois des consonances d'une célèbre station balnéaire thaïlandaise... 

Et puis on a fait un peu de culturel aussi...


 en allant par exemple au musée Soulages de Rodez.


Mais un retour en France c'est surtout l'occasion de revoir les copains autour de repas bien arrosés.




Et comme d'habitude, on a pris 2 kg de trop à cause de la gastronomie et des bonnes bouffes à la française, 


sans oublier le café et la chocolatine du petit-déjeuner !


Mais la raison principale du retour en France, c'est de revoir les cousins, cousines, oncles, tantes et surtout les grands-parents ravis de revoir leur Miss Z., 


qui se découvre des talents d'acrobates sur la balançoire des papis-mamies de Toulouse,



ou même sur celle de "la place de l'apéro" au fin fond des P.O. !


Voila, les vacances sont finies et le prochain retour en France est encore loin mais les batteries sont rechargées pour repartir de plus belle pour une deuxième année d'aventures en Asie que vous continuerez de suivre assidûment sur ce blog, bien sûr !

P.S. : A noter pour l'année prochaine : penser à rentrer le sucre au frigo (qui est devenu tout humide, limite mielleux...) et acheter des déshumidificateurs (comme disait Manu de Corée) car on a retrouvé de la moisissure dans les draps. Merci les 90% d'humidité de Singapour !