Coiffeur express : 10 minutes, 12 dollars !

La semaine dernière avant de partir se dorer la pilule à la plage, Mrs S. cherchait désespérement à se faire coiffer. Depuis l'expérience de Stavanger où elle avait payé 1400 NOK (soit presque 170€ !!!) dans un salon de coiffure de quartier dans lequel les tarifs n'étaient pas clairement affichés, elle a depuis appris à se méfier.

Et c'est en faisant nos courses du samedi matin, qu'on remarquait une devanture un peu étrange.


QBHouse : un concept japonais de salon de coiffure "low-cost" créé en 1995 au Japon et qui depuis s'est développé à Hong-Kong, Taiwan et Singapour. Le principe est simple, on vous coupe uniquement les cheveux en 10 minutes et pour 12$ ( soit 7 €). Pas de shampoing, pas de séchage, pas de fioriture !


On entre, on paye et l'attente est selon la couleur du feu (vert = aucune attente, orange = 10 minutes, rouge = 15 à 20 minutes)


On vous vend le principe comme hygiénique, rapide et professionnel !


On vous coiffe avec un peigne neuf que l'on vous donne à la fin de la séance. Et à la fin, on vous aspire même la tête avec un aspirateur dont l'embout a été nettoyé dans une sorte de micro-ondes à UV.



Bon c'est sûr que côté entrepreneur, les coûts sont limités. Pas de shampouineuse ou de produits à acheter. Surface réduite des locaux : juste de quoi mettre 3 coiffeuses qui "coupent" à la chaîne.  Le business plan a dû être bien étudié car ça défile !

Côté client, satisfaction également et c'est pas Mrs S. qui dira le contraire car coiffée en moins de 15 minutes, paiement compris. On est certain en plus de ne pas avoir de produits à base de détergents sur la tête. Et comble du bonheur, pour ce prix-là, elle a promis d'y aller beaucoup plus souvent ! 

C'est clair qu'elle peut vu que c'est presque 25 fois moins cher que le coiffeur norvégien !



Phuket : face A ou face B ?

Avant d'arriver à Singapour, on cherchait des infos comme tout le monde et c'est sur les blogs que nous avons trouvé le plus d'infos pratiques. Puis, on avait remarqué qu'il y avait souvent de nombreux articles de voyages dans les pays alentours. Nous n'avons pas échappé à la règle puisque moins de 2 mois après notre installation, nous sommes partis quelques jours en Thaïlande !

Ayant décidé finalement de partir un peu à la dernière minute, nous avons regardé les vols parmi les moins chers sur Tigerair, la compagnie low cost singapourienne. Et c'est un peu sans grande conviction que nous sommes partis quelques jours dans la très touristique Phuket, en ayant trouvé des vols à moins de 150$ par personne (soit moins de 80€).


Petit rappel : Phuket est cette petite île située au sud ouest de la Thaïlande. Comparativement aux 2 grands pays voisins du Nord que sont la Malaisie et la Thaïlande, la petite cité-état de Singapour, avec ses 704 km2 est souvent appelée Little Red Dot (petit point rouge) car c'est ainsi qu'elle est souvent représentée sur les mappemondes.


Si on vous dit Phuket, vous pensez tout de suite à des complexes hôteliers luxueux avec piscines en bord de mer avec vue sur plage, pas vrai ?


En effet, nous avions réservé au nord de l'île, loin de la zone ultra touristique de Patong beach où se trouvent tous les fétards beaufs branchouilles occidentaux.



Puis, on a toujours mangé de très bons plats pour confirmer la réputation de la cuisine thaïe raffinée avec des saveurs inouïes où se mélangaient feuilles de coriandre, citronelle, lait de coco ou sauce soja. 



Nous avons aussi profité d'un water parc (parc aquatique avec des attractions pour petits et grands) à proximité. Même si on aurait certainement pu faire le même voire mieux à Singapour sur l'île de Sentosa...


Nous avons fait du canoë dans des paysages magnifiques dans la baie Phang Nga,


où se trouve aussi Khao Phing Kan plus connue sous le nom de James Bond Island. En fait, c'est ici qu'a été tourné en partie en 1974 le film The man with the golden gun avec Roger Moore.

Quelques extraits du film ici.



Bien sûr, nous avons profité des plages de sable blancs avec l'eau couleur turquoise à 26°, où Miss Z. s'est régalée à faire des châteaux de sable ou du surf sur les petites vagues avec sa bouée et sa combinaison rose bonbon.


Nous avons aussi été voir un spectacle grandiose, une sorte de comédie musicale à l'américaine : le Phuket Fantasea. Pas étonnant qu'il ait été élu meilleur spectacle thaï avec ses effets spéciaux, ses feux d'artifice, ses acrobaties de trapézistes, ses acteurs volants comme dans Tigre et Dragon et bien sûr des éléphants domptés et tout ça au sein d'un parc d'attraction et dans un décor à la sauce Disney.



Nous avons aussi un mini parcours à dos d'éléphant pour faire plaisir à Miss Z. suite au spectacle de la veille où le héros venait sauver sa princesse sur un éléphant magique.


Et bien sûr, nous avons testé le fameux massage thaïlandais où une lady-boy auntie expérimentée a usé de ses coudes et de ses genoux pour nous débloquer relaxer des pieds à la tête en nous enduisant d'huile de coco.


Bon ok, ça c'est la face A du disque, celle que tout le monde achète, le côté carte postale de Phuket que tout le monde attend de voir et qui ma foi n'est pas désagréable. Mais si on gratte un peu, il y a quand même quelques rectificatifs à apporter à la réalité.

Déjà, en nous éloignant du centre névralgique de l'île on a eu la tranquilité mais à quel prix. Phuket étant connu pour accueillir beaucoup de touristes, les taxis et tuk-tuk surgonflent leur prix.


Et puis j'ai beau avoir utilisé la technique de ma grand-mère, c'est-à-dire diviser le prix par 2 et partir en espérant que le chauffeur de taxi me court après pour rediscuter, que nenni, j'attends toujours qu'il vienne me chercher. En tout cas, dans le meilleur des cas, j'ai pu faire baisser le prix de 100 baths (soit 2€50) quand la course était fixée à 1300 baths ! Pas encore le roi de la négo...

La faute à qui ? A tous ces touristes qui viennent en masse de... Russie ! Allez savoir pourquoi.


Il y avait tellement de russes bedonnants dans les rues ou se grillant comme des écrevisses sur les plages qu'il était courant dans les restos d'avoir les menus traduits en anglais et en russe, sans compter les nombreux commerces réservés uniquement aux russes. "Czes" pourra peut-être nous traduire la photo ci-dessus.

L'autre gros inconvénient de cet afflux de touristes pas seulement russes mais aussi scandinaves, coréens, chinois bien sûr et quelques français aussi (enfin surtout devant le Club Med !), c'est que ça dénature un peu le rapport avec les thaïs qui nous voient uniquement comme des portes-monnaies ambulants surtout dans les zones ultra touristiques.


Du coup, sur les plages, c'est quasi toutes les 2 minutes qu'on vous propose un massage, des bibelots, des tatouages au henné ou autres montres de luxe contrefaites. 



Et dans Patong, on voit de la route ces salons de massage glauques ou ces bars où il doit s'en passer... Justement nous, on a fait que passer en tuk-tuk et de jour ! On n'ose imaginer à la tombée de la nuit...

Et puis, il y a les véritables arnaques "attrape-touriste" comme la balade en éléphant payé à prix d'or pour un tour de 20 minutes autour du bungalow proche de la route ! Mais bon, normal me direz-vous quand le salaire moyen est de moins de 200€, tous les moyens sont bons si le touriste est prêt à payer. Heureusement, Miss Z. , elle, a apprécié ! Mais promis juré, on ne nous y reprendra plus !

En tout cas, cela nous a changé de Singapour et de son côté rangé, organisé et aseptisé.


Il n'y a qu'à voir l'organisation des fils électriques,


ou le montage des échafaudages de peinture.

Voila donc la face B de Phuket ou en tout cas celle qu'il faut s'attendre à voir avec sa horde de touristes chaque année. Et encore, nous n'y étions qu'à la fin de la basse saison, la haute saison s'étalant généralement de novembre à mars. Mais ne généralisons pas car ce n'est peut-être pas partout comme ça en Thaïlande.

Alors face A ou face B ? C'est quoi déjà un 33 tours...





L'apprentissage des orages tropicaux

En passant tous les matins devant le stade à côté de chez nous, je n'avais pas prêté plus d'attention que ça à cette pancarte.


Elle s'adresse aux coureurs (du dimanche ou pas) qui viennent généralement nombreux faire leurs tours de stade à la fraiche (avant 7h du matin) ou à la tombée de la nuit (après 7h du soir). Bizarrement, il n'y a jamais personne quand il fait un soleil de plomb, entre 10h et 16h !

Cette pancarte leur dit tout simplement de "dégager les lieux et de chercher un refuge immédiatement lorsque le gyrophare rouge juste au dessus commence à s'exciter" !

Et bien, lundi matin, c'est ce qu'il s'est passé. Alors que nous nous dirigions vers l'arrêt de bus situé juste de l'autre côté du stade pour aller au travail, le ciel est devenu soudainement noir et très menaçant. Le gyrophare a commencé à clignoter dans tous les sens. Et 5 minutes plus tard, c'était le déluge tropical avec des éclairs et un tonnerre dignes du film X-men ! D'ailleurs, ça doit être le début de la saison des pluies car dans la nuit de lundi à mardi, alors que nous voulions profiter de Hari Raya (jour férié singapourien pour célébrer la fête du sacrifice chez les musulmans) pour faire une grasse matinée, impossible de dormir tellement on avait l'impression qu'il y avait une explosion toutes les 30 secondes au coin de la rue !

Ensuite, une pluie torrentielle s'est abattue sur nous, à tel point que les trottoirs étaient recouverts d'une mare de 20 cm d'eau ruisselant de partout. Je comprend mieux maintenant pourquoi il y a des caniveaux si larges et si profonds partout. Cela ressemblait par moment à un torrent due à la fonte des neiges du côté d'Argelès-Gazost au mois de mai dernier !

Bref, de quoi être bien trempés en allant le matin au boulot alors qu'il n'y a que 100 mètres qui nous séparent de l'arrêt de bus (avec abri) le plus proche ! Si à cela, on ajoute qu'on avait oublié les parapluies (erreur de débutants !) et que la clim était, comme d'habitude, à fond dans le bus...

Il nous aura fallu toute la matinée pour sécher. Et pourtant, comme souvent ici, 10 minutes plus tard, un grand soleil qui réapparait, fait revenir la moiteur et remonter la température qui avait subitement baissé avec la pluie.

Moralité : la prochaine fois, soit on attend que ça passe, avec le risque d'être en retard au boulot, soit on sort les pantalons de pluies Made in Norway quitte à avoir l'air ridicules... Et surtout, on ne sort jamais sans les parapluies !

East Coast Park : sous le béton, la plage !

Encore une idée d'escapade pour un samedi en famille loin du tumulte de la ville. Nous sommes allés samedi dernier à East Coast Park. C'est une plage artificielle située sur la côte sud-est de Singapour et qui a été créée dans les années 70 quand le gouvernement a commencé son agrandissement de la superficie de l'île en important du sable des pays voisins.

C'est aussi avec 185 hectares le plus grand parc de Singapour avec ses nombreux chalets, aires de barbecues, restaurants ainsi qu'une piste cyclable pour vélos et rollers, que nous avons testée, de plus de 15 kilomètres !


Il y est très facile de louer des vélos, tandems (avec ou sans siège enfants !) et même ces véhicules à 4 places qu'il faut avouer sont supers durs à faire avancer quand il n'y a qu'un qui pédale !


Encore plus quand vous avez deux fois presque 20 kg devant vous qui n'arrêtent pas de gigoter !


C'est un endroit tranquille pour être en famille et pas trop bondé (normal ils sont tous dans les malls !)



Il est possible de s'y baigner même si peu de personnes le font vraiment...


Le seul hic est qu'on aperçoit au loin les nombreux ferrys et bateaux qui viennent accoster dans le port qui fut plus d'une vingtaine d'années le plus grand port mondial (de 1986 à 2004) ! Il reste tout de même aujourd'hui second en tonnage et 1er port à conteneurs.



Pas vraiment ce qu'il y a de plus sexy...

Le meilleur ou le pire de mes voisins singapouriens

Depuis un peu plus d'un mois que nous sommes arrivés à Singapour, nous réalisons petit à petit comment se passent les relations avec les Singapouriens. En fait, pour nous c'est encore difficile de dire seulement en les regardant, si ce sont des Singapouriens ou des PRC (en gros les chinois de Chine, PRC signifiant People Republic of China). Mais ce que nous avons remarqué, c'est que contrairement aux Norvégiens qui étaient plutôt froids et distants dans les rapports de tous les jours, ici les locaux avaient plus tendance à esquisser un sourire en voyant Miss Z. ou lançaient des "Hi !" plutôt chaleureux sur les chemins du Mac Richie Park par exemple.

Avant d'arriver, on avait lu ici et là ou entendu dire par les collègues installés depuis longtemps que c'était difficile de nouer des contacts avec les locaux. Peut-être, mais en tout cas on trouvait que ce n'était pas désagréable de voir qu'ils n'était pas complètement indifférents.

Et puis, il y a quelques semaines, lors de la fameuse fêtes des lanternes, alors que nous regardions par le balcon avec des amis invités pour la soirée, nos voisins de l'appartement juste en dessous du nôtre ont commencé à allumer ces sortes de baguettes-feu d'artifice. Ni une ni deux, alors que Miss Z. et ses copines applaudissaient depuis le balcon, nos voisins nous ont alors gentiment invités à descendre pour partager ce moment avec eux.


C'était un vrai moment magique où les enfants se sont régalés. Puis, ils nous ont invités chez eux avec leurs amis de passage pour partager un thé vieux de 16 ans rapporté expressément de Chine et des mooncake achetés pour l'occasion. Pour ne pas venir les mains vides, nous avions porté quelques fruits exotiques que Mr L. voulait nous faire tester et qu'apparemment nos voisins ne connaissaient pas tous.


S'en est suivie une longue discussion sur Singapour et les pays alentours à visiter, l'Europe et la France. Ah oui, j'oubliais de vous dire notre couple de voisins sont des profs d'anglais respectivement à l'université de Singapour (NUS) et dans un établissement du secondaire. Ils ont donc beaucoup voyagé, ont fait des séjours étudiants d'un an en Europe. Et tout au long de la discussion, Monsieur m'explique comment Singapour est loin d'être une démocratie, loin de là. Il m'explique comment, alors qu'il allait à la médiathèque nationale consulter et visionner un des nombreux films "bannis" par le parti politique en place (depuis 1965 !), il s'est retrouvé au bout de 5 minutes entourés d'une douzaine de policiers en civils qui lui ont presque fait comprendre qu'il était un terroriste... Bref, nous avons juste en dessous des voisins qui semblent avoir un avis éclairé et surtout qui sont ouverts aux autres.

Et puis hier, nous avons eu un tout autre contact avec notre voisin de palier direct. Lui a toujours sa porte ouverte (certainement pour faire circuler l'air), est toujours affalé sur son canapé torse nu en train de regarder la télé à longueur de journée pendant que son esclave sa maid (peut-être indonésienne ou philippine) s'affaire tout autour de lui pour astiquer le sol, préparer à manger et s'occuper des enfants ! Ce voisin bien sûr alors qu'il nous voit rentrer chaque soir (puisque sa porte est toujours béante) ne nous a jamais adressé la parole, sauf une fois pour nous dire sans aucune forme de politesse : "You make too much noise when you shut your door !". Ben oui mon vieux, si ta porte était fermée peut-être que tu nous entendrais moins... Et apparemment, hello, thank you et please sont en option pour lui. Et récemment, l'ayant croisé dans l'ascenseur, nous avons bien insisté sur un "Hi !" bien chaleureux espérant une réponse ou un regard de sa part. Rien ! 

Depuis, nous faisions moins attention pour fermer les portes "en douceur". Il est alors sorti un soir furieux en claquant sa porte. On en est arrivés à une discussion houleuse qui est bien montée dans les décibels où je vous épargne les détails mais des mots comme "not good neigbhbours" et "true singaporeans" sont sortis de sa bouche.

Ok, on a compris, inutile d'insister, nous sommes tombés parmi les 81 appartements de la résidence sur LE singapourien bleu-marine ou plutôt devrais-je dire jaune-citron ! Sans vouloir généraliser, surtout que nous ne sommes pas ici depuis assez longtemps pour s'en rendre compte, c'est plutôt une tendance générale du rejet de l'étranger qui pique le boulot des Singapouriens. Un grand classique quand plus de 30% des 5 millions d'habitants sont étranger (cf. ce très bon article de rue89 à ce sujet, merci Manu pour le lien).

Dommage car c'est lui qu'on va voir tous les soirs en rentrant et non pas nos gentils voisins d'en dessous ou qui ceux très nombreux dans la résidence qui sont juste souriants ? Mais pourquoi a-t-on tiré le mauvais numéro ? La faute à pas de bol... de riz, certainement.







10 km à pied au Mac Ritchie Park, ça use, ça use...

Nous voulions changer un peu des malls et de la frénésie compulsive d'achat des Singapouriens, dans laquelle nous sommes une peu tombés, certes, un peu plus d'un mois après notre installation à Singapour. Nous décidons donc aujourd'hui d'aller découvrir un des poumons verts de cette ville de 5 millions d'habitants : le Mac Ritchie Reservoir qui est à la fois un parc naturel immense et un des premiers réservoirs d'eau naturelle de l'île. Par le passé, les tensions avec ses voisins malais et indonésiens ont obligé l'île à ne pas être trop dépendants d'eux...

L'un des inconvénients de ne pas avoir de voiture, c'est le temps passé dans les transports. Après avoir scruté Google Maps, on se rend compte qu'il faut plus d'une heure en bus pour se rendre au fameux Mac Ricthie Reservoir Park.


Nous choisissons alors le taxi car vu qu'il nous a fallu à peine une dizaine de minutes pour nous y rendre et environ 7$ (soit 4€), le calcul a été rentable !

Ensuite, arrivés sur place, on s'est rendus compte qu'il y avait une course sponsorisée par une grande marque de sport de montagne.


Pour la peine, on a cru qu'on serait dérangés par la foule venue nombreuse.


Mais bon, il était midi et on n'allait pas commencer une balade le ventre vide. Alors, j'ai commandé un Mee Siam s'il vous plait (ce qui littéralement veut dire des nouilles de Siam avec plein d'épices ! ) et un truc plus occidental genre frites/ pølse pour les filles !

Rassasiés et rassurés d'être quasiment à l'ombre tout le long, on se décide sur un des parcours et si possible un qui soit faisable par Miss Z. pour ne pas avoir à la porter à bouts de bras au bout de 15 minutes !


On réalise aussi qu'il y a encore des concurrents partis la veille à 22h qui sont encore en train de faire la boucle de 100 km... Vous avez dit "bargeots" ? 


Nous, on démarre tranquillement en longeant le "lac" qui sert aussi pour des courses de kayaks.


Puis, on commence à rentrer dans le vif du sujet dans ce qui ressemble à un mélange de Louisiane et de Guyane, à savoir des sentiers très bien balisés et une forêt tropicale qui devait regrouper l'ensemble de Singapour il y a quelques centaines d'années.


On y a vu un semblant de mangrove, des varans qui ont détalé en un 1/4 de seconde et même des tortues, notamment une que vous pouvez apercevoir avec de bons yeux et un bon zoom sur la branche principale de la photo ci-dessus !


On a vu également des arbres à contreforts comme en forêt amazonienne...


mais aussi des bambous gigantesques...


et des "fruits" bizarres que nous ne connaissons pas encore !


Mais comme, on est à Singapour et que tout est très bien organisé, il y avait des huttes pour s'abriter du soleil et peut-être également des pluies torrentielles !


On cherche bien sûr à voir les animaux, en haut dans les arbres, ainsi que sous nos pas pour éviter comme Papi L. d'écraser un serpent mortel ou comme Mamie J. aux Iles du Salut qui s'était faire dessus par un singe !


Et justement, il y a eu de nombreux copains de Miss Z., dont un qui posait quasiment pour la photo !



Et enfin, nous sommes arrivés au Tree-Top-Walk qui est une sorte de pont suspendu sur la canopée ou la cime des arbres. 



 Et c'est ce but ultime qui a fait tenir et avancer Miss Z. sans rechigner car mine de rien, nous avons fait presque 10 km dans l'après-midi (parcours bleu sur la carte !).

Du coup, l'été prochain c'est sûr on l'emmène faire des randos dans les Pyrénées, et elle aura rien à dire !